Joseph Kabila a opéré de grands changements au sein de l’armée et de la police ces derniers jours. À la tête de la police kinoise, Sylvano Kasongo Kitenge remplace Célestin Kanyama. Que sait-on de lui ?
Le nouveau ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a officiellement pris ses fonctions jeudi 20 juillet, promettant à cette occasion la fermeté après les nombreux tirs entendus à Abidjan dans la nuit de mercredi à jeudi, qui ont provoqué la mort d’un membre des forces de l’ordre. Il a évoqué « une piste clairement identifiée », refusant d’en dire davantage.
L’armée malienne a déclaré jeudi avoir repoussé une attaque attribuée à des groupes terroristes, contre une base militaire située à Koro, près de la frontière avec le Burkina Faso. Selon le bilan provisoire, il n’y aurait aucune victime.
Le contingent burkinabé présent au Darfour, dans l’ouest du Soudan, sera redéployé sur le territoire national afin de faire face à la menace terroriste.
La Monusco a annoncé mercredi la fermeture d’ici fin juillet de cinq de ses bases fixes au Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo. Une décision commandée par le nouveau mode opérationnel des Casques bleus, mais qui est loin de rassurer tout le monde.
La fermeture définitive de plusieurs sites aurifères situés dans le sud-ouest du pays a été décrétée par le gouvernement du Niger. Des milliers d’orpailleurs nigériens et ouest-africains travaillent sur ces sites.
Deux prêtres ont été enlevés dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Si l’évêque du diocèse de Beni-Butembo évoque la piste d’un groupe de Maï-Maï, les autorités locales ne privilégient aucune piste pour l’instant.
Un navire de l’armée camerounaise a chaviré dimanche matin au large de Debunsha, avec à son bord 37 personnes dont des membres de la Brigade d’intervention rapide (BIR). Il n’y aurait pour le moment que trois survivants.
Une journaliste américaine enlevée par des miliciens Maï-Maï a été retrouvée « saine et sauve » dimanche par l’armée congolaise en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a annoncé un haut responsable régional.
L’armée congolaise a déclaré dimanche avoir repris le contrôle d’une localité stratégique de l’est de la République démocratique du Congo après un jour d’occupation par une milice locale, dans des combats qui ont fait sept morts.
Un mouvement de panique a agité vendredi le marché central de Kinshasa après l’attaque par des personnes non identifiées du bureau de son administrateur, blessé par balle, a-t-on appris de sources concordantes.
Deux touristes allemandes ont été tuées dans une attaque perpétrée dans une station balnéaire d’Egypte, dont l’auteur a « avoué » samedi soutenir l’idéologie jihadiste, selon des sources judiciaires.
L’armée malienne a abattu dans le centre du pays un chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe jihadiste actif dans cette région, auteur de plusieurs attaques contre les forces de sécurité, a-t-on appris vendredi de source militaire.
Des assaillants ont tué par balles vendredi cinq policiers égyptiens au sud du Caire, dans la dernière d’une série d’attaques visant les forces de l’ordre, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Amnesty International a mis en garde jeudi contre un projet de loi examiné par le Parlement tunisien qui, au nom de la protection des forces de sécurité, permettra, selon l’ONG, l’usage « non nécessaire de la force létale » par la police.
Face à la résurgence de la piraterie dans le Golfe d’Aden et dans le bassin somalien, le Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (GCPSC) a appelé au maintien de la force navale européenne (EUNAVFOR). Le gouvernement somalien cherche également des moyens pour renforcer ses propres dispositifs sécuritaires.
Dix-neuf personnes ont été tuées dans le quadruple attentat-suicide perpétré dans la soirée du mardi 11 juillet par des femmes à Maiduguri, la capitale du nord-est du Nigeria, a annoncé la police nigériane qui avait, dans un premier temps, fait état de quinze victimes.
Au moins trois soldats maliens ont été tués et cinq étaient toujours portés disparus jeudi, quatre jours après une attaque dans le nord du Mali, où l’armée malienne a annoncé la mort d’une douzaine de jihadistes dans des opérations conjointes avec l’armée française.
Au moins 14 civils ont été tués et une trentaine blessés dans la nuit de mercredi à jeudi dans un double attentat à Waza, dans le nord du Cameroun. Une zone où les attaques attribuées aux jihadistes nigérians de Boko Haram sont particulièrement fréquentes.
L’ONU a recensé 80 000 personnes déplacées, ces six derniers jours, dans l’est de la République démocratique du Congo. Elles fuient les combats qui opposent la milice Maï-Maï Yakotumba et l’armée congolaise dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu.
En août 2016, l’UE avait décidé d’octroyer 50 millions d’euros à la Force multinationale mixte dont les soldats (Tchadiens, Nigériens, Camerounais et Nigérians) luttent contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. « Onze mois plus tard, nous n’avons pas vu un kopeck », se désole un ministre d’un des pays concernés.
Les troupes gouvernementales sud-soudanaises avancent vers Pagak. Cette ville située dans le nord-est du pays est le quartier général des rebelles depuis le début de la guerre civile en décembre 2013. Au moins 5 000 civils ont pris la fuite vers l’Éthiopie voisine.
Des groupes armés signataires de l’accord de paix au Mali se sont affrontés dans la région de Kidal, dans le nord-est du pays, mardi 11 juillet, le jour même d’une réunion du Comité de suivi de cet accord, a-t-on appris de sources concordantes.
Le chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est mort, a annoncé ce mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par le gouvernement irakien de sa victoire à Mossoul, bastion de l’organisation jihadiste.
Des sources administrative et policière signalent qu’au moins huit personnes ont été tuées et une soixantaine d’autres blessées par l’explosion d’une grenade dans la soirée du dimanche 9 juillet dans un bar de la province de Kayanza, dans le nord du Burundi.
Les démobilisés, d’anciens rebelles non intégrés à l’armée ivoirienne après la crise postélectorale de 2010-2011, menacent de perturber « de manière pacifique » les Jeux de la Francophonie si les négociations avec le gouvernement n’avancent pas, affirment-ils, alors que certains de leurs responsables ont été interpellés à Bouaké.
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a proclamé dimanche la victoire dans Mossoul « libérée » à l’issue d’une bataille de près de neuf mois contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a indiqué son bureau dans un communiqué.
Les forces de sécurité maliennes ont repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque « terroriste » visant des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè, menée par des jihadistes présumés, a-t-on appris dimanche auprès de l’armée.
En proclamant, mercredi 5 juillet, la libération « totale » de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar s’est imposé comme l’homme fort de la Libye. Pour Hélène Bravin, chercheuse associée à l’Institut Prospective et sécurité en Europe, spécialiste de la Libye, celui qui avait été exclu de l’accord politique de 2015 devient un acteur incontournable, disposant d’une crédibilité propre à lui permettre d’exiger son intégration au sein du gouvernement d’union nationale.