Les forces de sécurité maliennes ont repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque « terroriste » visant des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè, menée par des jihadistes présumés, a-t-on appris dimanche auprès de l’armée.
En proclamant, mercredi 5 juillet, la libération « totale » de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar s’est imposé comme l’homme fort de la Libye. Pour Hélène Bravin, chercheuse associée à l’Institut Prospective et sécurité en Europe, spécialiste de la Libye, celui qui avait été exclu de l’accord politique de 2015 devient un acteur incontournable, disposant d’une crédibilité propre à lui permettre d’exiger son intégration au sein du gouvernement d’union nationale.
Face aux correspondants des médias internationaux, Salif Diallo, président de l’Assemblée nationale du Burkina, a déploré vendredi que le G5 Sahel peine à mobiliser des financements alors que cette force conjointe a besoin d’un budget de 400 millions d’euros.
Des affrontements armés entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les groupes armés pro-gouvernementaux réunis au sein de la « Plateforme » ont fait au moins trois morts jeudi au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal. Une nouvelle violation du cessez-le-feu par ces deux signataires de l’accord de paix de juin 2015 qui a été aussitôt condamnée par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
L’ex-Hôtel Impérial Marhaba, le palace de Sousse dans lequel 38 touristes internationaux avaient été tués le 26 juin 2015 a rouvert en avril. À l’intérieur, les mesures de sécurité ont été multipliées et les réservations affichent déjà quasi complet dans un contexte de reprise des arrivées de touristes internationaux en Tunisie.
Mercredi 5 juillet, dans la région de Diffa, une zone instable dans le sud-est du pays, l’armée nigérienne a tué, par erreur, 14 paysans qu’elle a pris pour des jihadistes de Boko Haram.
Des centaines de policiers se sont rassemblés ce jeudi 6 juillet devant le Parlement tunisien pour réclamer une loi les protégeant davantage lorsqu’ils sont en opération. Cette manifestation intervient quelques jours après un appel de l’ONG Human Rights Watch à la suppression du délit « d’outrage ».
Après plus de trois ans de combats meurtriers, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen, a annoncé mercredi soir la « libération totale » de la ville de Benghazi des jihadistes.
Un rapport publié lundi par des associations guinéennes met en lumière la persistance de graves violences exercées par les forces de l’ordre. Des actes de torture ou des disparitions forcées qui restent impunis, selon le rapport. Le ministère de la Justice ne conteste pas le constat, mais assure que les réformes engagées vont « dans le bon sens ».
Des entreprises affiliées à Amesys, une société française, auraient vendu en 2014 un système d’écoute à 10 millions d’euros à l’Égypte, officiellement pour lutter contre les Frères Musulmans. C’est ce qu’affirme un article de Télérama publié mercredi 5 juillet selon lequel l’entreprise – déjà condamnée pour des faits similaires en Libye – continuerait d’en assurer le service après vente.
Dans un rapport daté de fin juin, les renseignements militaires sénégalais s’inquiètent d’une possible présence de partisans de Yahya Jammeh en Mauritanie, en Guinée-Bissau et en Guinée, qui pourraient selon eux tenter de déstabiliser la Gambie.
La dépouille d’Anis Amri, auteur présumé de l’attentat du marché de Noël à Berlin, et celle de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, auteur de l’attentat de Nice, ont toutes deux été rapatriées vendredi dernier en Tunisie pour y être inhumées.
Les forces de l’ordre ont commencé en début de semaine à se retirer progressivement des centres d’al-Hoceima et Imzouren, deux villes du nord du Maroc secouées par un mouvement de contestation depuis huit mois.
385 : c’est le nombre de blessés dans les rangs des forces de l’ordre depuis le début du mouvement de contestation dans la province rifaine d’Al Hoceima, dans le nord du Maroc.
Il était le témoin le plus attendu au procès des « biens mal acquis », à Paris. Des diamants sierra-léonais au pétrole angolais, des geôles zimbabwéennes à la prison de Black Beach, l’ex-mercenaire dévoile en exclusivité pour Jeune Afrique son parcours interlope.
Au lendemain du sommet de Bamako et alors qu’il est à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, le président nigérien a accordé une interview à Jeune Afrique.
Dans un rapport publié ce mardi, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) dresse un tableau alarmant de la situation au Burundi. Selon l’organisation, le pays va tout droit vers l’instauration d’une dictature.
Deux policiers ont été blessés et 47 personnes interpellées lors de heurts lundi dans le centre de Tunis entre des marchands ambulants et les forces de l’ordre, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Le président français Emmanuel Macron a promis dimanche à Bamako d’aider les pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) à obtenir des financements pour leur force conjointe, mais les a exhortés à en démontrer l’efficacité face aux jihadistes.
La branche d’Al-Qaïda au Mali a publié une vidéo de six otages étrangers, dont l’Australien Arthur Kenneth Elliott, âgé de 82 ans, et la Française Sophie Pétronin, a annoncé SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avec le président français Emmanuel Macron, se réunissent dimanche à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes jihadistes, qui reste à financer.
Quarante-quatre soldats des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, ont été tués en un mois de combats contre des groupes jihadistes à Benghazi, selon une source médicale de cette ville.
Des combattants du groupe jihadiste Boko Haram ont été découverts parmi des réfugiés qui venaient de passer du Cameroun au Nigeria, a annoncé samedi à l’AFP le responsable d’un organisme officiel de l’Etat du Borno (nord-est).
Équipements, renseignements, formation… Depuis deux ans, l’armée nationale tunisienne s’est considérablement renforcée et modernisée. Et assure d’autant plus efficacement ses missions.
Quatre femmes kamikazes se sont faits exploser samedi dans l’extrême-nord du Cameroun, régulièrement la cible d’attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram, faisant un mort et deux blessés, a appris l’AFP de sources concordantes.
La décision des Nations unies de réduire la mission de maintien de la paix au Darfour (Minuad) montre que le conflit dans cette région du Soudan est un « chapitre clos », selon le ministre soudanais des Affaires étrangères.
De violents affrontements depuis mardi ont fait 2 morts, 4 blessés, et déplacé 3 500 personnes à Zémio, dans le sud-est de la Centrafrique, a appris vendredi l’AFP auprès de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Les sites de production et installations vitales du pays seront désormais considérés comme « zone militaire interdite » en Tunisie, a annoncé la présidence de la République. Cette mesure vise à empêcher leur entrave par des mouvements sociaux.
La Minuad, la mission de maintien de la paix de l’ONU et de l’UA au Darfour, va être amputée d’au moins un tiers des 17 000 hommes actuellement présents sur le terrain. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi 29 juin cette réduction d’effectifs, entérinant la volonté des États-Unis de réduire le budget des Casques bleus de 600 millions de dollars.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.