Quatre personnes ont été égorgées jeudi dans le nord-est du Nigeria en représailles à l’arrestation d’un membre important de Boko Haram, a-t-on appris de sources locales vendredi.
Près de trois millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire immédiate dans huit États d’Afrique de l’Ouest, selon les ministres de l’Agriculture de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
« Nous lançons un appel aux ravisseurs afin qu’ils libèrent immédiatement nos collègues, sains et saufs et facilitent leur retour », a fait savoir jeudi 8 juin, dans un communiqué, le Comité international de la croix-rouge (CICR).
Les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale veulent renforcer leur collaboration dans la lutte contre la piraterie dans le golfe du Guinée. Première étape : une collecte de fonds.
Des centaines de personnes ont de nouveau manifesté jeudi soir à Al Hoceima, où des heurts ont brièvement opposé dans la journée jeunes et policiers, signe de la tension persistante dans cette ville du nord du Maroc.
Dans la matinée du 5 juin 2000 éclatait à Kisangani, dans le nord-est de la RD Congo, un conflit à l’arme lourde entre les Forces rwandaises et ougandaises, qui soutenaient chacune un groupe rebelle congolais. Dix-sept ans plus tard, de jeunes Congolais ont lancé des hashtags sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce crime de guerre.
Quelques jours après les incidents graves survenus dans la semaine du 22 mai, l’évêque de Kinkala, Mgr Louis Portella, a dénoncé ces exactions commises par les insurgés Ninjas Nsiloulous de Frérédic Bintsamou.
Les auteurs des attaques quasi-simultanées qui ont frappé la capitale iranienne mercredi, faisant 13 morts, sont des nationaux iraniens qui avaient rallié le groupe terroriste État islamique (EI), selon un haut responsable iranien.
Une mission d’experts de l’ONU devait arriver ce mercredi en Côte d’Ivoire pour appuyer la justice ivoirienne dans l’enquête sur la cache d’armes découverte mi-mai à Bouaké, dans la résidence du directeur de protocole de Guillaume Soro. Le pays était alors secoué par une nouvelle vague de mutineries.
Au moins douze personnes ont trouvé la mort ce mercredi dans des attaques menées quasi-simultanément contre le Parlement et le mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran. Ces attentats, sans précédent dans la capitale, ont été revendiqués par le groupe État islamique.
Un homme a tenté de frapper un gardien de la paix à l’aide d’un marteau ce mardi après-midi sur le parvis de Notre-Dame, à Paris. L’agresseur, neutralisé par un tir de riposte, a prétendu être un étudiant algérien et un « soldat du califat » État islamique.
Dans le collimateur des autorités tunisiennes depuis des semaines, l’homme d’affaires Chafik Jarraya, qui n’a jamais caché ses liens étroits avec l’islamiste Abdelhakim Belhadj, ex-gouverneur militaire de Tripoli et actuel chef de la faction Fajr Libya, est poursuivi par le tribunal militaire pour atteinte à la sûreté de l’État.
Pour le politologue Hasni Abidi, la crise entre Riyad et Doha n’est pas nouvelle, bien au contraire. Mais elle met leurs soutiens maghrébins de plus en plus dans l’embarras, notamment le Maroc.
Devant les députés, le ministre marocain de l’Intérieur a justifié mardi la récente vague d’arrestations qui a décapité le mouvement de contestation populaire dans la région du Rif, où les manifestations perdurent.
La police britannique a révélé mardi l’identité du dernier des trois assaillants qui ont semé la terreur dans le centre de Londres, samedi 3 juin, faisant sept morts et une cinquantaine de blessés. Selon les autorités, deux des terroristes seraient d’origine marocaine.
Le leader de la contestation populaire qui secoue El Hoceima depuis une dizaine de jours, Nasser Zefzafi, a été incarcéré à Casablanca et placé en détention provisoire, a annoncé ce mardi l’un de ses avocats.
Jean-Claude Marut est chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (CNRS - Sciences-Po Bordeaux). Ce géopoliticien, qui a écrit « Le Conflit de Casamance. Ce que disent les armes », (Karthala, 2010) travaille depuis plus de vingt ans sur la rébellion casamançaise.
Quelques centaines de personnes ont de nouveau manifesté dans la nuit de lundi à mardi, sans incident, dans la ville d’El Hoceima, au nord du Maroc et épicentre depuis sept mois d’un mouvement de contestation.
Une trentaine de militaires camerounais engagés dans la lutte contre les insurgés islamistes de Boko Haram ont été arrêtés après avoir manifesté pour le paiement de leurs primes et leur relève, a annoncé lundi soir le ministère de la Défense.
La France et la Tunisie, deux pays ensanglantés par des attaques ces dernières années, ont marqué dimanche leur volonté de poursuivre leur « combat commun » contre le « terrorisme », au lendemain de l’attentat de Londres et du meurtre d’un citoyen tunisien par des jihadistes.
Un attentat a de nouveau frappé samedi soir le coeur de Londres, où trois assaillants à bord d’une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge puis attaqué des passants au couteau, faisant six morts, avant d’être abattus par la police.
Environ 5 000 prisonniers se sont évadés de la prison de Makala à Kinshasa dans la nuit du 16 au 17 mai. Ce n’est pas la première fois qu’un pays africain est confronté à une fuite massive de détenus. rétrospective.
Dans la nuit du 16 au 17 mai, pas moins de 5 000 détenus se sont enfuis de la prison de Makala, à Kinshasa. Bien que la voie ait été libre, certains prisonniers ont choisi de ne pas s’évader.
Le 17 mai, à 2 heures, un commando attaque la prison de Makala en plein cœur de Kinshasa pour libérer le chef de la secte Bundu dia Kongo. Ce sont cette nuit-là près de 5 000 détenus qui se seraient fait la belle. Du jamais-vu.
Trois militaires maliens ont péri mercredi dans l’attaque d’un convoi de ravitaillement de l’armée malienne dans la région de Ségou par un groupe armé, selon un responsable du ministère de la Défense.
Un tir de mortier a atteint un camp de la Minusma, à Tombouctou, jeudi 1er juin dans la matinée, blessant plusieurs soldats français, dont un gravement.
Les événements qui secouent actuellement la province d’El Hoceima sont le résultat d’un malaise social qui n’a cessé de s’amplifier en raison de la mauvaise approche des autorités dans la gestion de cette région.
Une délégation de démobilisés – d’anciens rebelles non-intégrés à l’armée – a été reçue par le ministère de l’Intérieur pour « discuter », une semaine après leur manifestation ayant coûté la vie à quatre d’entre eux. Un « terrain d’entente » a été trouvé, ont annoncé mercredi 31 mai leur porte-parole ainsi que le ministre de l’Intérieur.
Le 24 mai dernier, l’attaque d’une école primaire par des jihadistes dans la région de Mopti, au centre du Mali, a provoqué la confusion. Bien qu’aucune victime ne soit à déplorer, enseignants, parents et autorités craignent que les écoles publiques ne soient devenues une cible de choix pour les terroristes.