L’Union européenne a prolongé ce mercredi de deux ans sa mission de formation des forces de sécurité maliennes, dans un pays en état d’urgence où persiste la menace jihadiste.
Deux attentats ont été évités de justesse dans l’Extrême-Nord du Cameroun, une région régulièrement ciblée par les terroristes nigérians de Boko Haram. Quatre jeunes kamikazes ont été interceptés mercredi lors de contrôles avant de pouvoir passer à l’acte. Tous sont morts sans faire de victimes.
Des agents du ministère de l’Intérieur ont sommé des vendeurs de voile intégral (niqab) de cesser cette activité dans un délai de 48h. La réaction des islamistes ne s’est pas fait attendre.
Un nouveau général prendra les commandes de la mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM-RCA), selon le Conseil de l’Union européenne.
En mars 2016, le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière avait annoncé la mise en place d’un « projet pilote visant à accélérer l’expulsion des demandeurs d’asile tunisiens déboutés ». Depuis l’attentat de Berlin, le sujet est de retour dans le débat. Où en est-on ? JA fait le point.
À Tunis, la manifestation du 8 janvier contre le retour des jihadistes dans le pays sonne comme un avertissement donné aux gouvernants et à la classe politique.
D’après des responsables militaires, au moins cinq soldats ont péri durant le weekend lors de l’attaque d’une base militaire dans le nord-est du Nigeria par des islamistes de Boko Haram.
Alors que le pays commémorait les 1000 jours de leur captivité, le président nigérian a déclaré dimanche espérer que les 195 lycéennes de Chibok toujours détenues par le groupe terroriste Boko Haram, seraient libérées prochainement.
Au moins huit policiers ont été tués lundi dans une attaque au camion piégé au niveau d’un barrage de sécurité dans le nord du Sinaï, dans l’est du pays, ont rapporté des responsables et les médias d’État égyptien.
Le président Alassane Ouattara a appelé dimanche ses compatriotes à « vaquer à leurs occupations » en Côte d’Ivoire où des militaires ont mis fin à deux jours de mutineries. Dimanche, le calme est revenu progressivement dans l’ensemble du pays.
Depuis quelques semaines, Ibrahim « Malam » Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne des sueurs froides aux services de sécurité burkinabè, qui s’inquiètent de son influence grandissante dans le nord du pays.
Le ministre ivoirien de la Défense tentait samedi de désamorcer la crise provoquée par une mutinerie de militaires qui contrôlent depuis vendredi Bouaké, deuxième ville du pays, où des tirs sporadiques étaient entendus.
La situation restait tendue samedi à Bouaké, contrôlée depuis la veille par des militaires mutins qui tiraient toujours à l’arme lourde dans cette deuxième ville de Côte d’Ivoire, où le ministre de la Défense devait tenter dans la journée de désamorcer la crise.
Des militaires réclamant le paiement de primes, entre autres revendications, ont lancé vendredi un mouvement de contestation à Bouaké et dans plusieurs autres villes de Côte d’Ivoire. Le gouvernement a lancé un appel au calme.
Les autorités tunisiennes ont arrêté en décembre un fonctionnaire qui informait des « extrémistes » des opérations sécuritaires à venir, a annoncé vendredi le porte-parole de la Garde nationale.
Des tirs ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à Bouaké. Ce vendredi, des hommes en armes bloquent les accès situés au nord et au sud de la ville. Des coups de feu ont aussi été entendus à Korhogo et Daloa en fin de matinée.
L’armée nigériane a annoncé jeudi 05 décembre avoir retrouvé une lycéenne de Chibok, enlevée il y a presque trois ans avec 275 autres par le groupe jihadiste Boko Haram, dont le président nigérian prédit la fin depuis plusieurs semaines.
Au moins une quinzaine de Bantous ont été tués ce jeudi dans une attaque attribuée à des Pygmées, dans un village de la province de Tanganyika situé au sud-est de la RDC.
La force de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé ce vendredi la mort d’un Casque bleu bangladais, tué lors d’une attaque mardi par des hommes armés dans le nord-ouest du pays. Le même jour, deux soldats de la paix marocains avaient perdu la vie dans l’attaque de leur convoi dans le sud-est.
Un policier et un milicien ont été tués mercredi dans l’attaque de Tshimbulu, une ville de la province du Kasaï central, dans le centre de la République démocratique du Congo, par des partisans d’un chef traditionnel tué en août 2016.
Disputée mercredi soir à Radès, la rencontre amicale entre le PSG et le Club africain de Tunis a été entachée par de violentes échauffourées. Un policier a été grièvement blessé au visage.
Au Tchad, le Premier ministre a annoncé ce jeudi la fermeture de la frontière terrestre avec la Libye, faisant état “d’une potentielle grave menace d’infiltration terroriste ».
Des victimes, notamment marocaines, de l’attentat du 31 décembre en Turquie, font l’objet de remarques outrageantes sur les réseaux sociaux. Quel serait leur crime ? Avoir fréquenté une boîte de nuit…
Le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed a annoncé mercredi la reddition d’une vingtaine de combattants nigériens du groupe jihadiste Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est du pays).
Arrêtée en 2013, l’ancienne figure du Mouvement du 6 avril, âgée de 36 ans, a été libérée mercredi, a-t-on appris jeudi par l’AFP. Deux autres leaders du mouvement, Mohamed Adel et Ahmed Douma, sont toujours détenus.
En Centrafrique, une attaque a coûté la vie mardi après-midi à deux Casques bleus marocains, a annoncé la Minusca, la force de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Dans son communiqué, celle-ci précise que « deux autres soldats ont été blessés et reçoivent les soins appropriés ».
En Italie, le ministre des Affaires étrangères Angelino Alfano a donné le ton. Après de nouvelles tensions dans le pays, il souhaite « accélérer les expulsions et les rapatriements » de migrants hors des frontières du pays.
Une cellule terroriste de 13 membres qui tenait des « réunions secrètes dans une mosquée » et enrôlait des jeunes au profit de groupes jihadistes a été démantelée mardi près de Sousse, a indiqué mercredi le ministère tunisien de l’Intérieur.
Près de trois jours après l’attentat d’Istanbul ayant tué 39 personnes dans l’une des plus célèbres boîtes de nuit de la métropole turque, le profil de l’auteur présumé se précise.
Le leader de l’opposition mozambicaine, Afonso Dhlakama, a annoncé mardi une trêve de deux mois dans le conflit qui oppose la branche armée de son parti, la Renamo, et le gouvernement.