Censé s’ouvrir le 13 mars au tribunal de Libreville, le procès pour corruption présumée de Magloire Ngambia a finalement été reporté sine die. La défense de l’ancien ministre, absent à l’audience, a demandé une recomposition de la Cour criminelle spéciale suite à des propos de sa présidente.
Un immeuble de quatre étages abritant une école s’est effondré, mercredi 13 mars à Lagos Island, un quartier populaire de la capitale économique nigériane, faisant au moins huit morts. Le sauvetage d’enfants pris au piège dans les décombres était toujours en cours hier soir.
Il n’est pas certain que la parole des victimes d’abus sexuels se libère en Afrique, comme cela commence à être le cas partout ailleurs : ce tabou est encore fort sur le continent.
Les présidents des clubs professionnels sénégalais sont inquiets. Ils craignent pour l’avenir du professionnalisme et les emplois qu’il génère, et en ont appelé au président de la République Macky Sall pour que l’État s’implique davantage. Le message a visiblement été entendu.
Trois jours après l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo’o, son épouse a également rejoint la prison centrale de Kondengui, où elle a été placée sous mandat de dépôt. Les enquêtes sur les soupçons de corruption qui pèsent sur eux se poursuivent.
Convoqué à la brigade criminelle, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a finalement été interrogé à son domicile, pour des soupçons de falsifications de documents de candidature pour les législatives, où aucun parti de l’opposition n’a été autorisé. Face au rejet de son recours devant la Cour constitutionnelle, son parti a annoncé une marche le 14 mars.
À la fin du mois de février, le ministre français de la Transition écologique et solidaire était à Niamey pour le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Commission climat pour le Sahel. François de Rugy a détaillé à Jeune Afrique les ambitions françaises pour le continent.
Il y a eu #MeToo aux États-Unis, puis #Balancetonporc en France. C’est désormais en Afrique que vient d’être lancé le hashtag Memepaspeur pour dénoncer le harcèlement et les agressions sexuelles. Si la mobilisation est encore faible sur les réseaux sociaux, la parole des femmes africaines se libère peu à peu.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
Alors que la Tunisie est secouée par la mort de 12 nouveaux-nés, en fin de semaine dernière dans une maternité de Tunis, de nombreux médecins ont profité de l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état du secteur public en matière de santé. Leurs témoignages sur les réseaux sociaux bouleversent la toile.
Alors que l’échéance présidentielle de 2020 se rapproche en Côte d’Ivoire, la montée des tensions et l’exacerbation des invectives politiques inquiètent.
29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars.
Convoqué à la brigade criminelle le 12 mars à 10 heures, le président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji ne devrait pas s’y présenter, selon nos informations. Si aucun motif officiel n’a été donné pour justifier convocation, plusieurs hypothèses se dégagent.
Douze nourrissons sont morts d’une infection nosocomiale au centre de néonatologie de l’hôpital de la Rabta (Tunis), entre le jeudi 7 et le samedi 9 mars. Un drame qui a engendré la démission du ministre de la Santé et suscité une vive émotion en Tunisie.
Un collectif de militants marocains a rebaptisé dimanche une quinzaine de rues du centre de Rabat avec des plaques dédiées à des femmes « célèbres mais invisibles ».
Les deux jeunes sénégalais sont soupçonnés d’avoir fait traverser la Méditerranée à 54 migrants africains qui payaient « 4 000 euros chacun », a annoncé la police espagnole.
Les deux boîtes noires du Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé dimanche au sud-est d’Addis-Abeba ont été retrouvées. Leur examen devrait permettre d’en savoir plus sur les circonstances du crash qui a coûté la vie à 157 personnes.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Des milliers de lycéens défilent dimanche en Algérie contre la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, tandis qu’un appel à la grève générale, lancé sur les réseaux sociaux, est diversement suivi à travers le pays.
Neuf Soudanaises ont été condamnées samedi à un mois de prison et 20 coups de fouet pour avoir participé à une manifestation antigouvernementale non autorisée à Khartoum, selon l’avocate de la défense.
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a largement utilisé les services de renseignement du pays pour servir ses intérêts politiques et personnels, notamment contre son successeur Cyril Ramaphosa, accuse un rapport officiel.
Alors que le nom de Lionel Messi figure bel et bien sur la liste de l’Albiceleste pour le match amical face aux Lions de l’Atlas marocains, le 26 mars à Tanger, les rumeurs se multiplient quant à la venue effective du quintuple Ballon d’or ou à d’éventuelles consignes de ne pas l’approcher. Réactions.
Interdictions de manifester, arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée… La litanie des dérives autoritaires liberticides dont s’alarment les organismes camerounais de défense des droits de l’homme ne cesse de se multiplier. Des acteurs de la société civile ont décidé de braver l’« oppression ».
Les Marocaines soulèvent, parfois à leur corps défendant, le couvercle sur les impostures et les exégèses de la ruse de l’islamisme, selon Fawzia Zouari.
Aux côtés des vaillantes féministes historiques toujours engagées dans le combat universel des droits humains, des jeunes féministes subversives assoiffées de liberté, d’égalité et de démocratie, participent – auprès d’autres forces démocratiques – à la révolution du monde arabe.
Sans nier les difficultés auxquelles les femmes font face en Afrique, il incombe à tous de battre en brèche une approche misérabiliste de ce sujet, estime le patron du Nepad.
L’ONG Médecins sans frontières impute cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées, dans un communiqué, jeudi 7 mars.
Le président du tribunal de première instance de Yaoundé a déclaré irrecevable la requête du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses coaccusés. Les avocats de la défense entendent faire appel de cette décision.
Une première opération est organisée ce jeudi 7 mars à Nouakchott, dans le but de récolter des fonds pour aider l’équipe nationale de football à préparer au mieux sa première Coupe d’Afrique des nations. Deux autres suivront dans le week-end.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.