À moins de trois mois des élections en RDC, l’avocat belge Thierry Bontinck a indiqué lundi 8 octobre à Jeune Afrique qu’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président Joseph Kabila, et quatorze autres proches du chef de l’État congolais, demandent à l’UE de lever des sanctions prises à leur encontre.
La Marine royale marocaine a annoncé avoir secouru en Méditerranée 615 migrants qui tentaient de rejoindre l’Espagne à bord de 31 embarcations « en difficulté ».
Une centaine de salariés attaquent Bouygues Énergies & Services (Byes) Gabon aux prud’hommes en France ; Alexandre Barro Chambrier et Zacharie Myboto se rapprochent au Gabon… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Au Congo-Brazzaville, la police traque les fonctionnaires absents jusque dans les bars et autres « lieux de jouissance » de la capitale. Les premières sanctions sont tombées le 6 octobre, en Conseil des ministres. Bar ou bureau, il faut choisir.
Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent » s’il veut limiter le réchauffement à 1,5°C. Une cote d’alerte qui pourrait être atteinte dès 2030, préviennent les experts climat de l’ONU, qui redoutent que le continent africain sombre un peu plus dans la faim et la pauvreté.
Au-delà des félicitations sincères ou de façade, l’entourage du président congolais, Joseph Kabila, ne voit pas d’un bon œil le prix Nobel de la paix décerné vendredi au docteur Denis Mukwege, un « grand critique » du pouvoir de Kinshasa.
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Dans une vidéo partagée massivement le 4 octobre sur les réseaux sociaux de MHD, le rappeur aux origines guinéenne et sénégalaise dénonce une agression policière sur celui qu’il présente comme son « grand frère ».
Alors que le mot « héros » est galvaudé et que les attributions de récompenses sont parfois déroutantes, voilà un prix Nobel de la Paix qui réjouit, notamment au fond d’une Afrique meurtrie, celle du Kivu, de l’Ituri ou du Kasaï.
Le gynécologue congolais, surnommé « l’homme qui répare les femmes », a remporté le prix Nobel de la paix aux côtés de l’Irakienne Nadia Murad, vendredi 5 octobre. Son combat pour la réparation de l’appareil génital des femmes victimes de viol l’a amené à devenir un des principaux détracteurs du président Joseph Kabila.
La Haute Cour de Kigali a ordonné le 5 octobre la libération provisoire de l’opposante rwandaise Diane Rwigara, ainsi que celle de sa mère Adeline Rwigara, en attendant la réouverture du procès le 7 novembre.
La justice italienne s’est penchée sur le système de corruption en place sous l’ancien ministre de l’Énergie. Si lui n’est pas poursuivi, son ombre n’a cessé de planer sur le procès.
À 25 ans, Nadia Murad a survécu aux pires heures traversées par son peuple, les Yazidis d’Irak, jusqu’à en devenir une porte-parole respectée et à décrocher le Nobel de la paix le 5 octobre.
Le 5 octobre 1988 éclatait, en Algérie, une violente contestation qui accouchera de réformes politiques sans précédent. Trente ans après, certains manifestants sont amers : à l’époque, « il y avait plus d’espoir qu’aujourd’hui. »
Cinq travailleurs détachés marocains, employés dans des exploitations agricoles du sud de la France, ont dénoncé jeudi 4 octobre devant la justice « l’esclavage » dont ils estiment avoir été victimes et demandé réparation.
Le bilan du naufrage d’un ferry tanzanien dans le lac Victoria, le 20 septembre, est lourd : au moins 230 morts. Plutôt que de chercher des boucs émissaires, le président tanzanien doit se poser des questions sur le comportement au quotidien de ceux qui sont censés représenter l’État.
Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué au Congolais Denis Mukwege et à l’Irakienne Nadia Murad, pour leur combat pour mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre.
En début de semaine, la capitale algérienne s’est retrouvée noyée sous les eaux. Des élus locaux se disent « dépassés » par le risque d’inondation. Pour le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache, les torts doivent être partagés.
Convoqué le 4 octobre devant la Cour de répression des infractions économiques et terroristes (Criet), qui a renvoyé l’audience au 18 octobre, l’opposant politique et homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon sera de nouveau jugé dans une affaire de trafic de drogue pour laquelle il avait été relaxé il y a deux ans.
En moins de quinze jours, quatre figures proches de l’ancien président José Eduardo dos Santos ont été placées en détention provisoire pour différentes enquêtes. De quoi rallonger la liste des personnalités déjà visées par la justice angolaise. Tour d’horizon.
Les juges français livreront leur délibéré le 5 décembre sur la demande d’extradition de François Compaoré. La justice burkinabè souhaite entendre le frère de l’ancien président dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons en 1998.
En Europe, la Ligue des champions est une véritable source de revenus pour les clubs. En Afrique, il faut aller le plus loin possible pour espérer gagner un peu d’argent. Exemples et chiffres à l’appui avec le TP Mazembe (RDC), éliminé en quarts de finale, et l’Espérance Tunis, qui est engagée en demies.
L’avocate tchadienne Jacqueline Moudeina, qui fait partie de ceux qui ont obtenu la condamnation de l’ex-président Hissène Habré à la réclusion criminelle à perpétuité, se bat toujours pour la défense des droits de l’homme.
Nhlanhla Nene, le ministre sud-africain des Finances, a apporté mercredi un témoignage supplémentaire au flot de révélations sur les turpitudes de l’ex-président du pays Jacob Zuma. Il a expliqué avoir été congédié du gouvernement pour s’être opposé à un juteux contrat nucléaire avec la Russie.
Alors que Jean-Claude Bastos de Morais, accusé de détournement de fonds, est emprisonné depuis le 24 septembre, un communiqué de son entreprise dénonce une manœuvre politique.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) chargés du dossier de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé ont reporté au 12 novembre les audiences en vue de l’examen de la demande d’acquittement introduite par la défense.
Combien de temps le continent abandonnera-t-il la question du contrôle des naissances aux agences onusiennes et aux ONG ? Pour Gilles Yabi, fondateur du think tank citoyen WATHI, la démographie subsaharienne sera l’un des thèmes incontournables des années à venir. Et il est temps que les sociétés africaines s’en saisissent.
Au deuxième jour des audiences visant à analyser la demande de « non-lieu total » introduite par l’équipe de défense de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, le bureau de la procureure de la CPI s’est employé à démontrer que les deux accusés méritent d’être maintenus en prison.
Le président de la Confédération africaine de football a rencontré Paul Biya le 2 octobre. Il a assuré que l’organisation n’avait « jamais réfléchi à un retrait » de l’attribution de la CAN 2019 au Cameroun et que c’était au pays de dire s’il était prêt ou non à organiser la compétition.