Ces Camerounais bénéficiaient du statut de protection temporaire (TPS), qui a été révoqué. Attribué aux ressortissants de pays dans lesquels les conditions ne permettent pas un retour suffisamment sûr, il permet de travailler aux États-Unis et offre une protection contre l’expulsion.
En Afrique de l’Ouest, le kush fait aujourd’hui des ravages. Cette drogue hautement addictive a déjà causé la mort de plusieurs milliers de personnes, de Freetown à Dakar, sans qu’un bilan sûr ait pu être dressé. Reportage en Sierra Leone, où l’hécatombe a débuté.
Constructions anarchiques, pression démographique, infrastructures d’évacuation des eaux défaillantes… La capitale congolaise, construite sur un cratère d’impact de météorite, est particulièrement vulnérable aux inondations comme celles qui viennent de coûter la vie à plus de quarante personnes.
Tundu Lissu, chef du parti Chadema, a été placé en détention mercredi 9 avril, après un meeting dans la ville de Mbinga, dans le sud-ouest du pays. Le chef d’accusation qui le vise ne lui permet pas d’être libéré sous caution.
Trois journalistes tchadiens avaient été arrêtés en mars puis inculpés pour « intelligence avec l’ennemi ». Le communiqué du procureur faisait état de documents compromettants ayant mené à leur interpellation.
Alfousseyni Togo aurait pointé du doigt le pôle de lutte contre la cybercriminalité et remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux. Il est poursuivi pour, entre autres, « atteinte au crédit de la justice. »
Cette plante est classée parmi les 100 espèces les plus envahissantes au monde. Face à une telle menace pour la biodiversité des lacs africains, certains tentent d’endiguer sa prolifération tout en l’exploitant contre d’autres formes de pollution.
Selon nos informations, trois citoyens américains, condamnés à mort avant que leur peine ne soit commuée en prison à perpétuité, ont été libérés ce 8 avril, quelques jours après la visite en RDC de Massad Boulos, nouveau conseiller Afrique de Donald Trump.
Dans un communiqué, le procureur a indiqué que les forces de l’ordre avaient empêché les détenus de s’évader mais que l’incident avait provoqué un mort et plusieurs blessés. Une enquête a été ouverte.
Après trois mois de procès et trois jours de réquisitoire, le parquet a requis sept ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président français, accusé d’avoir voulu « satisfaire ses ambitions politiques dévorantes ». Les audiences se terminent aujourd’hui, avec la parole à la défense.
Le président de la Fédération de football traverse une mauvaise passe. Après avoir échoué à se faire élire membre du conseil de la Fifa par la CAF, dont il est le 1er vice-président, Augustin Senghor a démissionné de son poste. Il n’avait pas reçu un franc soutien des autorités.
La Tunisie a démantelé, vendredi 4 avril, des camps de fortune où vivaient des milliers de migrants venus d’Afrique subsaharienne, après une virulente campagne sur les réseaux sociaux qui réclamait le départ de ces personnes en situation irrégulière.
À l’occasion de sa fête nationale, le Sénégal souverainiste du président Bassirou Diomaye Faye débaptise le boulevard Général-de-Gaulle, qui portera désormais le nom de Mamadou Dia, l’un des pères de l’indépendance du pays.
Le 31 décembre 2011, Léon Kengo wa Dondo était agressé par des militants congolais devant la gare du Nord à Paris. Leur procès se tenait à Paris, du 2 au 3 avril, et la politique congolaise s’est invitée, pour l’occasion, dans la salle d’audience.
Faute de chambres froides et d’accès à l’électricité, près de la moitié des productions agricoles africaines est détruite avant d’atteindre les étals. À l’heure de l’urgence climatique, des solutions écologiques pour mieux conserver les aliments prennent leur essor. Décryptage en infographies.
Lors de sa proclamation comme président de la République la semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani avait réitéré son « engagement solennel à toujours œuvrer pour le pardon et la réconciliation entre Nigériens ». L’ancien président Mohamed Bazoum reste, lui, privé de liberté.
Alors qu’une grâce présidentielle accordée à l’écrivain semblait plus que probable après la reprise du dialogue entre Alger et Paris, cette décision surprise de faire appel de sa condamnation à cinq années de prison rend le scénario d’une prochaine remise en liberté plus incertain.
À l’approche de la présidentielle du 12 avril, les avocats de la famille de l’ancien président tentent d’attirer l’attention sur le sort de Noureddin et Sylvia Bongo Ondimba.
Ces anciens putschistes doivent « manifester un engagement patriotique dans la reconquête du territoire » et « exprimer leur volonté de participer activement à la lutte contre le terrorisme ».
Moins d’un an après une condamnation à une peine de vingt ans de prison, l’ancien chef de l’État guinéen est libre, à la suite d’une grâce accordée par le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya. Calcul politique en vue d’un prochain scrutin ?
Après un mois de recueillement et d’abstinence, place à la fête de l’Aïd al-Fitr qui marque la fin des interdits. Que symbolise exactement cette célébration, souvent placée sous le signe des excès alimentaires, et comment s’est-elle progressivement imposée dans les pays d’Afrique du Nord ?
L’ancien dictateur guinéen, qui avait dirigé le pays de 2008 à 2010, avait été condamné, en août 2024, à vingt ans de prison pour crimes contre l’humanité, pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009.
À Paris, le parquet national financier a demandé, le 28 mars, une peine de sept ans de prison ferme contre l’ancien président français, dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Accusé d’ « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie », l’écrivain a été condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d’Alger.
Ce reporter de la chaîne de télévision privée BF1 a relayé des propos critiques de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) envers le pouvoir, laquelle a été dissoute par les autorités le 25 mars.
La situation de l’intellectuel Franco-Algérien, détenu depuis son arrestation à l’aéroport d’Alger, le 16 novembre dernier, continue de cristalliser les tensions entre les gouvernements français et algérien. Le procureur avait requis dix ans de prison ferme lors de son procès, le 20 mars.
La décision intervient au lendemain de l’arrestation de Guézouma Sanogo et Boukari Ouoba, deux cadres de l’association qui avaient dénoncé quelques jours plus tôt la répression des médias depuis l’arrivée de la junte au pouvoir.
Jamais deux élections perdues sans trois ? La justice guinéenne entend inculper le leader de l’UFDG, dans l’affaire Air Guinée datant de 2024. Une procédure qui exclurait l’opposant de la présidentielle promise par la junte.
L’association des journalistes du Burkina Faso s’insurge contre la « mainmise » du pouvoir sur les médias publics. Elle pointe aussi du doigt la suspension de médias, notamment étrangers, sous couvert d’entrave à la lutte contre le terrorisme.
L’architecte Carole Diop documente et commente les « métamorphoses » de la capitale sénégalaise, des premiers peuplements lébous aux défis actuels d’une ville-presqu’île en constante expansion. Entretien.