Suite à l’arrivée massive de clandestins tunisiens sur l’île de Lampedusa, en Italie, Tunis a déployé de nombreux renforts pour enrayer le phénomène. Et n’a pas caché son agacement face à la proposition italienne d’envoyer sa propre police en appui…
Annoncée officiellement ce dimanche 13 février, la démission du ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Ounaïes, pose la délicate question de la cohérence gouvernementale, un mois après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali.
L’arrivée de milliers de clandestins tunisiens sur l’île de Lampedusa fait craindre aux autorités italiennes l’apparition d’une vraie crise humanitaire. Pour la prévenir, Rome prend des mesures draconiennes et appelle l’UE au secours.
Un père de famille de six enfants, Lotfi Maamir, est décédé suite à ses brûlures en Algérie après s’être immolé par le feu trois semaines auparavant. Cette annonce conjuguée à la démission de Moubarak en Égypte, intervient la veille d’une marche de protestation à Alger contre le pouvoir.
À l’appel de la Coordination nationale pour la démocratie et le changement (CNDC), une marche de protestation contre le président Bouteflika doit avoir lieu ce samedi 12 février à Alger et dans plusieurs villes d’Algérie. Les autorités l’ont interdite et font de leur mieux pour étouffer le mouvement.
Trois jours après son retour en équipe nationale face au Mali, l’attaquant ivoirien Didier Drogba affirme vouloir jouer avec les Éléphants au moins jusqu’à la Coupe du monde de football, en 2014 au Brésil.
Grèves spontanées ou organisées, pillages et même immolation d’une jeune femme à Monastir : tous les signaux sont au rouge en Tunisie. Alors que le gouvernement doit bientôt engager des négociations sociales, la centrale syndicale essaie de reprendre la main pour canaliser une contestation qui menace la transition démocratique.
Félicitations, espoirs, mais aussi inquiétudes pour l’avenir d’une révolution encore fragile : l’actualité tunisienne intéresse au-delà des frontières du pays.
L’un des derniers procès du Tribunal pénal international pour le Rwanda s’est ouvert le 17 janvier. Sur le banc des accusés : Ildephonse Nizeyimana. Il aurait orchestré le massacre de milliers de Tutsis dans sa préfecture, en 1994.
Les appels de l’opposition à manifester samedi prochain dans plusieurs villes d’Algérie pour « changer le système » se multiplient. Mais les autorités n’entendent pas se laisser déborder, surtout à Alger où toute marche a été interdite.
Sans religion apparente sur le délicat sujet de la crise ivoirienne, le nouveau président guinéen Alpha Condé est sous l’emprise d’influences contradictoires. Qui le poussent à la prudence…
La Chambre tunisienne des conseillers (Sénat) a adopté une loi autorisant le président tunisien par intérim Fouad Mebazaa à gouverner par décrets-lois. La légitimité du Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, qui fait face à une « explosion sociale » selon ses propres termes, a été remise en cause par un sénateur au cours de la séance.
Les trois « grands candidats » à l’élection présidentielle béninoise – Boni Yayi, Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio-Tchané – ont déjà lancé leur « machine de guerre ». Sur fond de polémique sur la liste électorale. Ambiance.
Arrêté pour ses activités politiques présumées, le responsable du marketing de Google pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Wael Ghonim, a vécu deux semaine d’enfer dans les geôles égyptiennes. Un sort qui pourrait arriver de plus en plus fréquemment aux cyberdissidents du monde entier.
Après avoir été démasquée aux États-Unis, qui l’ont expulsée en juillet 2010, l’ancienne espionne russe Anna Chapman entame une carrière commerciale basée sur la valorisation de son image sulfureuse. Et va jusqu’à poser en petite tenue en couverture de magazines.
En 2001, le nouveau président congolais un pacte tacite avec les capitales occidentales : aide contre démocratie. Aujourd’hui, il boude les grand-messes internationales et agace jusqu’à ses voisins africains. Décryptage de cette volte-face.
Janvier 2003. Au terme d’un procès-fleuve, trente Congolais sont condamnés à mort et plusieurs dizaines d’autres sont frappés de lourdes peines de prison pour leur participation présumée à l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, à Kinshasa.
Chez Kabila, la hantise du complot remonte, bien sûr, à l’assassinat du père. Mais en mars 2007, après la sanglante bataille de Kinshasa contre la milice armée de Jean-Pierre Bemba, le régime a encore renforcé son appareil répressif.
Amara Traoré (45 ans) est à la tête des Lions de la Téranga depuis décembre 2009. Avec lui, le Sénégal a entrepris un renouveau. Les résultats encourageants obtenus l’année dernière incitent à l’optimisme, mais l’ancien attaquant de Metz et Gueugnon, avant d’accueillir la Guinée à Dakar en match amical le mercredi 9 février, prône la patience.
Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) entre dans la dernière phase du procès de l’ex-président libérien Charles Taylor, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le réquisitoire de l’accusation est prévu mardi et la plaidoirie de la défense mercredi.
Souvent à contre-courant de ses concurrents, le groupe sud-africain s’est imposé comme le premier fabricant de médicaments génériques du continent. Mais n’avance-t-il pas trop vite ?
Al-Azhar, la plus haute institution de l’islam sunnite en Égypte, a décidé le 20 janvier de « geler sine die » ses relations avec le Saint-Siège. Depuis, du Vatican au Caire, les catholiques travaillent à renouer les liens islamo-chrétiens.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Né à Sfax le 1er mai 1930, Mansour Moalla achève ses études à Paris en 1957. Armé d’une licence ès lettres, d’un doctorat en droit, d’un diplôme de sciences politiques, du titre d’ancien élève de l’ENA, d’où il sort inspecteur des finances, il travaillera pendant vingt ans dans le service public tunisien, dont dix comme ministre dans les domaines économique et financier. En 1957, il crée, avec Hédi Nouira, la Banque centrale de Tunisie, dont il devient le premier directeur général. Il est aussi le fondateur de la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat), du Groupe des assurances de Tunisie, ainsi que de l’Institut arabe des chefs d’entreprise.
Le gouvernement tunisien pariait samedi sur une amélioration de la situation sécuritaire, en allégeant une nouvelle fois le couvre-feu, mais reste vigilant face à une situation encore incertaine. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements avec la police à Kef samedi.