Créé cardinal par Jean-Paul II, nommé par Benoît XVI à la tête du Conseil pontifical Justice et Paix en octobre 2009, le Ghanéen était l’un des principaux conseillers du défunt pape François. Si ses chances de lui succéder sont faibles, certains voient en lui un homme modéré apte à réconcilier une curie divisée.
Usurpant des identités factices, les brouteurs ivoiriens, béninois ou nigérians ont fait de l’Afrique de l’Ouest un haut lieu de l’arnaque aux sentiments. Un « banditisme social » qui prendrait sa revanche sur la colonisation ? Le phénomène survit en tout cas au temps qui passe.
Alors que le pape François est décédé le 21 avril, les catholiques du monde entier s’interrogent sur celui qui pourrait lui succéder à la tête du Vatican. Si les Africains ne sont pas favoris, trois noms figurent toutefois parmi les outsiders.
Les accusés ont été jugés coupables de « complot contre la sûreté de l’État » et d’« adhésion à un groupe terroriste » puis condamnés à des peines allant de 4 à 66 ans de prison. Ahmed Souab, avocat de la défense dans cette affaire, a été arrêté lundi matin à l’aube et une perquisition a été menée à son domicile, d’après les médias tunisiens.
Un temps cantonnée aux cercles salafistes les plus rigoristes, la « hijra » – l’émigration vers une terre d’islam – séduit aujourd’hui un public bien plus large parmi les musulmans de France. Entre motivations spirituelles, rejet d’un climat islamophobe et quête de reconversion, ils sont de plus en plus nombreux à s’installer au Maroc. Un phénomène porté par les réseaux sociaux, où des influenceurs transforment leur parcours en modèle – et parfois en affaire lucrative.
Ils seraient « 132 prisonniers » à s’être révoltés avant de s’échapper d’une prison près de Mongo, dans le centre du pays, à la faveur d’une fusillade. L’incident a fait au moins trois morts.
Jérémy Manirakiza a été transféré à la prison centrale de Bujumbura. Il lui est notamment reproché d’avoir exprimé son soutien aux rebelles du M23, qui se sont emparés des villes de Goma et de Bukavu, dans l’est de la RDC.
Le réchauffement climatique fait monter les températures de manière exponentielle dans les villes du continent. Des solutions simples et naturelles existent pourtant pour rafraîchir le quotidien de millions d’Africains.
Détenu par le Qatar, le Paris Saint-Germain a finalement renouvelé, jusqu’en 2028, le partenariat qui le lie au Rwanda. Des politiciens congolais et des supporters du club s’en étaient pourtant insurgés, au regard de la situation dans l’est de la RDC.
L’ancien président a annoncé il y a quelques jours qu’il s’apprêtait à rentrer en RDC par « la partie orientale ». Kinshasa le suspecte d’être derrière la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23.
Kinshasa avait pourtant demandé à plusieurs clubs de football européens de rompre leur accord de sponsoring avec le Rwanda, en raison de l’implication de Kigali aux côtés des rebelles du M23 dans l’est de la RDC.
Comment financer la recherche climatique, sans pour autant dépendre des bailleurs internationaux ? Comment trouver les solutions les mieux adaptées au continent ? Autant de questions qui ont agité les débats lors de la deuxième Conférence sur le changement climatique, la recherche et la résilience, qui vient de se clore à Djibouti.
Le militant béninois est accusé de diffusion de fausses nouvelles et de provocation à la rébellion, via un compte critique du pouvoir de Patrice Talon, « Frère Hounvi ».
Elle espérait être élue à la présidence de la République de septembre 2024… à laquelle sa candidature a été rejetée. Depuis, Saida Neghza, l’ex-dirigeante du patronat algérien voit sa réputation et sa carrière s’effondrer sous le poids d’un scandale de corruption électorale.
Pour lutter contre les conséquences du réchauffement climatique, la priorité est de dresser le bon état des lieux. C’est l’enjeu de la deuxième édition de la Conférence sur le changement climatique, la recherche et la résilience (2CR2) qui vient de s’ouvrir à Djibouti.
Une cinquantaine de personnalités sont poursuivies pour « complot contre la sûreté de l’État ». La reprise de leur procès, qualifié de « mascarade judiciaire » par l’opposition et déjà plusieurs fois reporté, a de nouveau tourné court, ce 11 avril. Dans un climat socio-politique de plus en plus tendu.
Ces Camerounais bénéficiaient du statut de protection temporaire (TPS), qui a été révoqué. Attribué aux ressortissants de pays dans lesquels les conditions ne permettent pas un retour suffisamment sûr, il permet de travailler aux États-Unis et offre une protection contre l’expulsion.
En Afrique de l’Ouest, le kush fait aujourd’hui des ravages. Cette drogue hautement addictive a déjà causé la mort de plusieurs milliers de personnes, de Freetown à Dakar, sans qu’un bilan sûr ait pu être dressé. Reportage en Sierra Leone, où l’hécatombe a débuté.
Constructions anarchiques, pression démographique, infrastructures d’évacuation des eaux défaillantes… La capitale congolaise, construite sur un cratère d’impact de météorite, est particulièrement vulnérable aux inondations comme celles qui viennent de coûter la vie à plus de quarante personnes.
Tundu Lissu, chef du parti Chadema, a été placé en détention mercredi 9 avril, après un meeting dans la ville de Mbinga, dans le sud-ouest du pays. Le chef d’accusation qui le vise ne lui permet pas d’être libéré sous caution.
Trois journalistes tchadiens avaient été arrêtés en mars puis inculpés pour « intelligence avec l’ennemi ». Le communiqué du procureur faisait état de documents compromettants ayant mené à leur interpellation.
Alfousseyni Togo aurait pointé du doigt le pôle de lutte contre la cybercriminalité et remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux. Il est poursuivi pour, entre autres, « atteinte au crédit de la justice. »
Cette plante est classée parmi les 100 espèces les plus envahissantes au monde. Face à une telle menace pour la biodiversité des lacs africains, certains tentent d’endiguer sa prolifération tout en l’exploitant contre d’autres formes de pollution.
Selon nos informations, trois citoyens américains, condamnés à mort avant que leur peine ne soit commuée en prison à perpétuité, ont été libérés ce 8 avril, quelques jours après la visite en RDC de Massad Boulos, nouveau conseiller Afrique de Donald Trump.
Dans un communiqué, le procureur a indiqué que les forces de l’ordre avaient empêché les détenus de s’évader mais que l’incident avait provoqué un mort et plusieurs blessés. Une enquête a été ouverte.
Après trois mois de procès et trois jours de réquisitoire, le parquet a requis sept ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président français, accusé d’avoir voulu « satisfaire ses ambitions politiques dévorantes ». Les audiences se terminent aujourd’hui, avec la parole à la défense.
Le président de la Fédération de football traverse une mauvaise passe. Après avoir échoué à se faire élire membre du conseil de la Fifa par la CAF, dont il est le 1er vice-président, Augustin Senghor a démissionné de son poste. Il n’avait pas reçu un franc soutien des autorités.
La Tunisie a démantelé, vendredi 4 avril, des camps de fortune où vivaient des milliers de migrants venus d’Afrique subsaharienne, après une virulente campagne sur les réseaux sociaux qui réclamait le départ de ces personnes en situation irrégulière.
À l’occasion de sa fête nationale, le Sénégal souverainiste du président Bassirou Diomaye Faye débaptise le boulevard Général-de-Gaulle, qui portera désormais le nom de Mamadou Dia, l’un des pères de l’indépendance du pays.