Ce jeudi 11 juin entre en vigueur le plan d’allègement du confinement au Maroc. Des mesures qui divisent le royaume en deux zones, et suscitent colère et indignation chez les citoyens. Round-up.
Si le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd suscite une émotion et des interrogations dans le monde entier, chacun doit aussi réaliser qu’il peut être à son tour bourreau et victime. Et en tirer les conséquences pour l’inévitable « après ».
Si la mort de George Floyd fait écho à celle d’Adama Traoré, le parallélisme des émotions et des indignations de part et d’autre de l’Atlantique a une limite : présenter la France comme un État où règne une discrimination systémique n’a aucun sens.
La pandémie de coronavirus a démontré à quel point le continent devait développer ses structures de recherche scientifique et faire émerger ses propres solutions. Mais l’Afrique doit le faire avec rigueur, et, jusqu’à maintenant, cela n’a guère été le cas.
Le 22 juin prochain s’ouvrira le procès de l’ex-ministre de l’Économie, Magloire Ngambia. Ses avocats français et sénégalais n’y seront pas à cause de l’interruption des liaisons aériennes. Ils envisagent de demander un renvoi.
Entre les petites phrases sibyllines lâchées au détour d’une réponse aux questions des juges et les joutes frontales qui opposent accusés et témoins, le « procès des 100 jours » est devenu le théâtre de règlements de comptes entre membres du cabinet de Félix Tshisekedi.
La consommation d’animaux sauvages est pointée du doigt dans le contexte du coronavirus. Malgré un impact sanitaire et environnemental négatif qui n’est plus à démontrer, peu d’États africains songent toutefois à l’interdire.
Avocat à la cour d’appel, spécialiste des questions d’égalité et de discrimination, le franco-tunisien Slim Ben Achour nous parle du combat qu’il mène pour que « la France sorte du déni » sur le racisme au sein des forces de l’ordre. Rencontre.
En France comme aux États-Unis, la vague de manifestations en hommage à George Floyd signifie qu’il y a un problème qui rend nos situations communes : le racisme.
L’ancien patron de l’antidopage à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Gabriel Dollé, a reconnu une « entorse » au règlement. Lamine Diack doit pour sa part être entendu demain par les juges.
Économiste et PDG de Cap Bank, Habib Karaouli met en garde contre les limites et les effets pervers du discours anticorruption. Alors même que les milieux d’affaires tunisiens redoutent le lancement par le ministre Mohamed Abbou d’une nouvelle opération « mains propres ».
Dans la foulée de la vague d’indignation qui a suivi la mort de l’Américain George Floyd, les statues d’esclavagistes ou colonialistes sont la cible de dégradations sur plusieurs continents, de Bristol à Bruxelles.
A priori moins touchée que les pays occidentaux par la pandémie de Covid-19, le continent a su profiter de ce moment pour mener une réflexion autour de son environnement, son économie, sa santé, et pour défendre des solutions locales.
Huit ans après les premières accusations, Nicolas Sarkozy et ses proches ont rendez-vous ce mercredi devant la cour d’appel de Paris. L’ancien président français compte contester la validité de l’enquête judiciaire sur un financement libyen présumé de sa campagne 2007.
Dans la foulée de la colère africaine-américaine face au meurtre de George Floyd par un policier blanc, le mouvement pour demander la vérité sur la mort d’Adama Traoré en France repart de plus belle. Mais la naissance d’une communauté noire transnationale est-elle vraiment possible ?
Le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, a dévoilé sa feuille de route, établie avec les autorités sanitaires. Si la levée du confinement est effective à compter du 14 juin, de lourdes contraintes pèsent encore sur les entreprises, les commerces et les citoyens.
En détention provisoire depuis août 2018, l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi vit depuis reclus dans sa résidence de Voidjou, sur l’île de Grande-Comore. Dans une lettre de douze pages adressée au président Azali Assoumani, il réclame un geste.
L’ancien patron mondial de l’athlétisme, le Sénégalais Lamine Diack, est arrivé lundi au tribunal de Paris pour être jugé avec son fils et quatre acteurs présumés d’un pacte de corruption pour protéger des athlètes russes dopés.
Le plan de déconfinement du royaume sera dévoilé ce jeudi 11 juin par le gouvernement El Othmani. Saïd Amzazi, ministre de l’Enseignement, dévoile à Jeune Afrique son volet éducatif.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, condamné à perpétuité à Dakar pour crimes contre l’humanité, avait bénéficié de deux mois de sortie en raison du coronavirus.
Le philosophe Abdennour Bidar voit dans la pandémie un espoir de réparer « le tissu déchiré du monde » et plaide pour la création d’une « île de tisserands », où l’on puisse cultiver une autre relation à soi, à autrui et à la nature.
La crise actuelle a mis en évidence la trop grande dépendance du continent, qui a dû attendre que certains matériels indispensables lui soient livrés de l’étranger. Douze chercheurs et médecins lancent ici un appel pour la mise en place d’un véritable système de recherche scientifique africain.
Depuis le décès de l’Afro-Américain George Floyd, le 25 mai, les manifestations contre le racisme et les violences policières se multiplient dans le monde. En Afrique, de nombreuses personnalités expriment leur solidarité et leur colère.
Avec 4 249 personnes touchées par le Covid-19 et une augmentation exponentielle des cas, le système de santé sénégalais est surchargé. Une prise en charge extra-hospitalière a donc été mise en place pour les cas les moins graves.
Le gouvernement a finalement confirmé le décès de Samuel Wazizi, survenu en août dernier, mais sa version des faits peine à convaincre. À Yaoundé, l’affaire a pris un tour politique.
Lors d’une audience de dix heures, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a affirmé jeudi que le marché lié à la construction des maisons préfabriquées avait « été accordé sur instruction expresse du chef de l’État ».
Alors que son procès a été renvoyé au 11 juin, le général à la retraite Hocine Benhadid est rentré à Alger, après avoir quitté l’hôpital parisien où il avait été admis le 22 janvier pour y recevoir des soins et poursuivre sa rééducation.
Quelques jours à peine après l’assassinat de George Floyd par la police du Minnesota, son visage est apparu sur les murs de différentes villes du monde comme sur les comptes Instagram de nombreux artistes. Homme devenu symbole, il représente aujourd’hui toutes les victimes du racisme et des violences policières.