Déjà mis à l’épreuve par l’intelligence artificielle, le secteur de l’outsourcing au Maroc risque de faire les frais de l’interdiction, en août 2026, du démarchage téléphonique en France, principal donneur d’ordre des opérateurs du royaume.
Deux études récemment publiées par le spécialiste russe Kaspersky et l’organisation Interpol révèlent que le pays fait l’objet d’une attention particulière de la part des cybercriminels ces derniers mois. Une tendance qui vaut pour le reste du continent.
Tandis que le continent subit un taux d’attaques 60 % supérieur aux autres régions du monde, le cabinet américain BGC tire la sonnette d’alarme sur le besoin pressant de former des talents locaux à même de les contrer.
IN Groupe, leader mondial dans le secteur de l’identité, intervient dans un domaine hautement stratégique, dans lequel les questions de souveraineté et de protection des données sont cruciales. C’est aussi un marché titanesque sur le continent, où le groupe est présent dans plus de la moitié des pays. Entretien avec Agnès Diallo, sa directrice générale.
Le codirigeant du fonds d’investissement Partech Africa, ex-patron Afrique francophone de Google, s’est imposé comme un financeur clé des start-up sur le continent. Aujourd’hui, il met l’accent sur l’émergence d’une nouvelle génération de capital-risqueurs pour assurer la relève.
Depuis 2023, cette filiale du groupe chinois connu pour ses téléphones Tecno ou iTel tente de concurrencer les pionniers du secteur, comme Spiro, Ampersand ou Roam.
Le géant californien et le groupe audiovisuel français, pourtant concurrents, viennent d’officialiser un partenariat qui ouvre le marché francophone à Netflix. Qu’ont-ils à gagner de ce rapprochement ?
Très prisées par les Marocains, mais interdites par les autorités, les plateformes de voitures de transport avec chauffeur (VTC) devraient bientôt voir leur activité légalisée dans le royaume. Coupe du monde oblige.
Les chantiers sur l’intelligence artificielle sont nombreux sur le continent, du financement des infrastructures à la formation des talents, en passant par la nécessaire régulation. L’analyse de Mark-Alexandre Doumba, ministre gabonais de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, dans un entretien vidéo réalisé lors de l’Africa CEO Forum 2025.
Inventeur discret, ce scientifique prolifique a notamment contribué à la miniaturisation des téléphones et des caméras. De son village sans électricité à l’école d’intelligence artificielle qu’il a fondée à Alger, itinéraire d’un enfant du Sud devenu un symbole de la réussite des « cerveaux exportés ».
Le directeur général d’InstaDeep détaille, dans un ouvrage qu’il vient de publier, une stratégie de développement pour l’Afrique reposant sur l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables et les cryptomonnaies.
Le directeur général de la plateforme africaine de e-commerce dit ne pas craindre la nouvelle concurrence imposée par les deux géants chinois et donne enfin une date pour la rentabilité de son entreprise.
Interrogé par Marwane Ben Yahmed, le chef de l’État sénégalais s’est exprimé dans le cadre de l’Africa CEO Forum sur la politique du numérique qu’il souhaite mettre en œuvre, en partenariat avec la tech locale et internationale. L’occasion pour lui de réinterpréter un souverainisme connecté.
La création d’un fonds de 60 milliards consacré au développement de la technologie au niveau panafricain a été récemment annoncée en grande pompe. Mais jusqu’ici, peu de détails ont fuité quant à l’utilisation de cette somme et sur la gouvernance d’une telle manne. Jeune Afrique fait le point.
Les régulateurs nigérians ont imposé au géant de la technologie des exigences strictes en matière de protection des données, que Meta considère comme irréalistes.
En huit ans, le pays est parvenu à digitaliser son administration et à considérablement accélérer la pénétration de l’internet. Il lui reste cependant à trouver la bonne recette pour faire éclore un secteur privé innovant en quête d’accompagnement.
Le continent est-il devenu la nouvelle cible privilégiée des cyberpirates ? Cela ne fait plus aucun doute. Dans un contexte post-Covid où le numérique s’impose comme un levier de développement, l’Afrique voit aussi émerger des menaces inédites. Piratages d’envergure, escroqueries ciblées, et fragilité des infrastructures numériques : le risque devient structurel. Décryptage en vidéo.
Avant de penser au déploiement de davantage d’infrastructures, le cloud africain a besoin de dynamiser la demande, estiment des acteurs comme N+One ou Cassava Technologies. Sur ce point, le secteur attend beaucoup des gouvernements et de l’intelligence artificielle.
Le piratage qui a ciblé des institutions marocaines les 8 et 12 avril a exposé des millions de données sensibles. Cette opération sans rançon ni revendication claire, qui aurait été orchestrée par des pirates d’origine algérienne, soulève de sérieuses questions sur la vigilance et la coordination des services marocains.
Le continent compte désormais plus d’un milliard d’utilisateurs de services financiers sur mobile. Une dynamique portée notamment par une adoption très soutenue dans les sous-régions de l’Est et de l’Ouest.
Un an et demi après l’arrestation du fondateur du premier constructeur africain de satellites, sa famille s’organise discrètement pour reprendre la main sur le holding. Coulisses.
À l’image du reste du monde, le continent est divisé sur la manière de gouverner l’IA et sur le modèle qu’il doit défendre dans la révolution en cours. Si elle veut peser dans le débat, l’Afrique n’a d’autres choix que de rendre rapidement sa stratégie plus lisible.
Forte d’un système de paiement en ligne « simple, rapide, personnalisé, sécurisé et pour tous », cette jeune pousse basée à Tunis ambitionne de s’attaquer au défaut de bancarisation des commerces et des populations en Afrique du Nord. C’est notre coup de cœur francophone cette année.
La fintech qui nourrit l’espoir d’entrer en Bourse dans les prochaines années est désormais une multinationale présente sur trois continents. Mais les soubresauts macroéconomiques l’empêchent encore de connaître une rentabilité pérenne.
La start-up de recherche et de diagnostic, qui a noué un partenariat avec le géant pharmaceutique suisse Roche, s’appuie sur la génomique pour combler le manque de données « africaines » sur cette maladie et générer de meilleurs traitements. C’est notre coup de cœur anglophone cette année.
Effet de mode ou tendance de fond ? Pour JA, la directrice générale de la société de capital-risque EmergingTech Ventures livre son analyse de l’écosystème au regard de notre nouvelle liste des 20 futurs champions de la tech.
Comme chaque année, Jeune Afrique révèle sa liste des 20 Futurs Champions de la tech en Afrique. Sur fond de retour en force des start-up de la finance et d’insolente santé de l’Égypte, quels secteurs et quels pays ont le plus su convaincre les investisseurs ? Place à notre palmarès 2025 des jeunes pousses « early stage » les plus prometteuses du continent.
Strive Masiyiwa, le fondateur du groupe panafricain, va moderniser ses datacenters en les équipant des fameux serveurs que le monde de l’intelligence artificielle s’arrache. Mais que peuvent-ils vraiment apporter à l’Afrique ?
Le ministère de l’Intérieur soupçonne ces sociétés de blanchiment d’argent et de fraude fiscale. Bolt affirme pourtant agir en conformité avec la législation locale.
Utilisant la connexion par faisceaux lumineux, ce fournisseur d’accès à internet est déployé dans plus de douze pays dont sept en Afrique, notamment au Kenya et au Ghana.