Depuis une dizaine de jours, la police de Tunis compte un renfort de poids : des robots. Pilotés à distance, ceux-ci s’assurent que les habitants respectent le confinement. Une approche inédite en Afrique, et qui repose sur une technologie 100 % tunisienne.
Si la pandémie du coronavirus s’est propagée de l’hémisphère nord vers les contrées du sud, certaines conséquences « extrasanitaires » du Covid-19 pourraient frapper les pays occidentaux comme un boomerang.
Avec 50 millions de nouveaux comptes créés sur le continent en 2019 et une croissance des inscriptions de 12 %, l’Afrique est de loin le premier continent en matière de mobile money. Mais ce développement reste inégal selon les régions.
Cofinancé par le gouvernement togolais et la société polonaise Asseco, Cyber Defense Africa, devrait finalement ouvrir ses portes en novembre prochain, après plusieurs mois de retard.
Malgré sa percée remarquable au Kenya, le modèle de monnaie électronique n’a pas connu une croissance véritablement comparable ailleurs sur le continent. Comment l’expliquer ?
Des travaux prévus sur le câble internet sous-marin ACE les 21 et 22 mars auraient momentanément privé les utilisateurs guinéens d’Orange, MTN et Cellcom de connexion et d’appels internationaux, en plein week-end électoral. Mais ceux-ci ont finalement été reportés de quelques jours.
Qu’elles soient actives dans l’e-commerce, l’information ou la santé, le coronavirus pousse les entreprises de la tech africaine et internationale à déployer des solutions pour freiner la pandémie.
Nouvelles technologies, mutualisation des moyens, changement de pratiques… Les exploitants tunisiens, petits et grands, se distinguent par leur esprit d’innovation.
L’opérateur kényan a été récompensé fin février par l’association GSMA, à la fois pour la « contribution remarquable à l’industrie du mobile » que constitue la création du paiement mobile et pour DigiFarm, son application destinée aux agriculteurs.
La start-up dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) vient de signer un partenariat avec Karos, leader dans le covoiturage domicile-travail en France, pour proposer ses services sur le sol algérien. Avant de se lancer vers les marchés tunisien et marocain.
Le fonds TLCom Capital a convaincu plusieurs bailleurs, dont Proparco et IFC, d’injecter 71 millions de dollars dans un véhicule dévolu au continent, de l’amorçage à la série B.
Grâce à sa solution technologique, le marocain 2WLS, spécialiste de la fidélisation sur internet, se présente comme capable d’apporter de la croissance aux entreprises locales mais aussi sur l’ensemble du continent.
En participant au dernier tour de table à 55 millions de dollars de Jumo, la banque américaine fait de la fintech sud-africaine l’une des jeunes pousses les plus prometteuses du continent.
De l’entrée dans le fonds d’investisseurs Blisce à la création de l’espace de coworking et d’incubation NextA, le conglomérat malgache Axian est à l’affût de nouveaux gisements d’innovation.
La jeune pousse spécialisée dans les échanges de crypto-monnaies et basée à Lagos a levé 15 millions de dollars auprès de la société britannique Payitup Clearinghouse Ltd.
Avec le soutien du japonais ToyotaTsusho Corporation, la start-up kényane spécialisée dans la logistique vient de boucler une levée de fonds de 18 millions d’euros.
Grâce à de nouveaux acteurs qui les épaulent dans leur quête de financement et de formation, de plus en plus de jeunes Togolais se lancent dans la création de sociétés.
Les opérateurs de télécoms tirent de gros bénéfices du boom des jeux vidéo, tandis que les studios de création tentent de se faire une place au soleil.
Les start-up Gokada, O-Pay et Max.ng cumulent à elles trois 184,6 millions de dollars en levées de fond depuis 2018, près de 20 000 chauffeurs et autant de véhicules. Mais depuis le 1er février, leurs véhicules n’ont plus le droit de rouler dans l’hyper-centre de Lagos.
Accusée de ne pas respecter les règles du Google Play Store avec ses applications de micro-crédit OKash et OPesa au Kenya et OPay au Nigeria, la société norvégienne de logiciels Opera dénonce une manœuvre pour faire chuter son cours en bourse.
Au titre de l’année écoulée, plus de 2 milliards de dollars (1,84 million d’euros) ont été investis dans les jeunes pousses du continent, soit un bond de 74 % en un an, relève le rapport annuel de Partech Africa publié ce mercredi 29 janvier.
Le Kenya, berceau du paiement mobile, est aussi en pointe sur le développement de la blockchain. Cette technique y est utilisée pour échanger des marchandises, assurer la traçabilité des produits ou même acquérir des obligations d’État.
Le téléphone de Jeff Bezos, propriétaire du Washington Post aurait pu être piraté par le pouvoir saoudien à des fins de chantage. Après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, voilà le monde qui fait mine de découvrir la nature du régime de Riyad…
Le continent est la deuxième région au monde la plus touchée par les coupures volontaires d’internet. En 2019, ces dernières ont coûté plusieurs milliards de dollars dans les douze pays concernés. Les détails en une infographie.
Avec le rachat de Bridgeo, spécialiste reconnu des logiciels de gestion d’entreprise, le groupe français de solutions numériques GFI Informatique renforce son arsenal alors qu’il veut doubler ses revenus en Afrique.
Les carences qui, en Afrique, ralentissent l’entrepreneuriat ressemblent à celles contre lesquelles j’ai dû lutter il y a vingt ans lorsque j’ai créé Alibaba. En s’appuyant sur la révolution numérique, il est possible de faire de l’Afrique un hub planétaire.
L’ingénieur congolais Dieudonné Kayembe Kabukula est à l’initiative de Motema, une tablette susceptible de répondre à de nombreuses préoccupations de la population, au premier rang desquelles l’éducation. Son objectif est désormais de commercialiser son outil à travers le continent. Interview.