L’équipe de communication de la présidence béninoise est omniprésente sur les réseaux sociaux, et multiplie les innovations. Au risque de prendre de front les mécontentements des internautes.
La ministre de l’Économie numérique et de la Communication revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers d’un des secteurs prioritaires sur l’agenda gouvernemental béninois.
Durant l’année, 415 contrats de financement ont été conclus au profit de start-up basées en Afrique ou dont le principal marché se situe sur le continent. Les entreprises est-africaines, et en particulier kényanes, ont le plus séduit les investisseurs.
En deux ans à peine, la société créée par Onyeka Akumah a récolté 7 millions de dollars, qui ont permis de financer près de 8 000 fermiers au Nigéria. Un modèle qui a convaincu l’accélérateur américain Techstars auprès duquel la start-up a levé 1 million de dollars, et qui sera bientôt étendu au Mali et au Ghana.
Un hub technologique a été officiellement lancé en juin 2018 à Alger, afin de transformer la capitale algérienne en ville intelligente. Si certains considèrent le projet comme déconnecté des priorités actuelles, il s’inscrit dans un projet initié par la wilaya fin 2016, auquel participent déjà quelque 300 start-up.
Lancée il y a quatre ans, la start-up sud-africaine Aerobotics, présente dans une dizaine de pays, propose aux fermiers une analyse détaillée de l’état de leurs cultures.
Sous son air flegmatique, ce Sénégalais de 33 ans est en fait un grand enthousiaste. Patient et très à l’écoute quand il s’agit de parler de sa discipline, l’intelligence artificielle (IA), il n’en reste pas moins extrêmement pressant lorsqu’il en appelle à un réveil panafricain de la recherche scientifique.
« Si un robot assure les tâches répétitives ou pénibles, l’humain peut se concentrer sur la prise de décision » : telle est la philosophie d’Anis Sahbani, fondateur et directeur général d’Enova Robotics.
Lancé officiellement en 2016, ce « Buzzfeed africain » revendique 4,5 millions de lecteurs mensuels. Après avoir conquis le Kenya et le Nigeria, l’entreprise ghanéenne a encore faim.
Un cinéma multiplexe Pathé ouvrira le 22 décembre au Tunis City, en mettant notamment à l’honneur des films tunisiens. Il s’agit de la première implantation du groupe français en Afrique.
Après des années chez Jumia, l’entrepreneuse sénégalaise de 30 ans vient de créer Janngo, un start-up studio pour faciliter, via la tech, le quotidien des PME et des consommateurs africains. Au mois de mai, l’entreprise a obtenu une levée de fonds d’1 million d’euros, ce qui lui a permis de créer sa toute première plateforme.
Sept entrepreneurs d’origine malienne ont déjà été financés par le programme Diaspora Entrepreneurship, créé au Mali en 2016. Pour sa troisième édition, l’appel à candidature, réalisé en partenariat notamment avec la Banque mondiale, s’étend à la sous-région, incluant la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso.
La naissance d’une culture entrepreneuriale et d’une terminologie propre à l’Afrique témoigne de l’ampleur d’un phénomène en plein essor : le rôle des start-up dans le développement économique du continent.
La start-up malgache Lomay a développé un jeu de course de voitures qui totalise déjà 20 000 téléchargements. Le jeu est rentable grâce à des partenariats avec des grandes entreprises installées sur l’île et l’achat de fonctionnalités supplémentaires par les joueurs.
Lancée en 2016 pour produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, Lagazel ouvrira sa première station de recharge collective le 14 décembre à Kombissiri, à 35 km au sud de la capitale burkinabè.
Créée fin 2016, la start-up nigériane spécialisée dans les services financiers digitaux a déjà accordé, via sa plateforme digitale, plusieurs milliers de prêts à des TPE et PME.
Hichem Turki, le directeur général de Novation City, souhaite que le techno-pôle devienne un phare de la mécatronique pour le Maghreb et la Méditerranée, voire pour l’Afrique.
Lancé il y a six ans au Kenya, ce service de musique en ligne compte aujourd’hui 3,5 millions d’utilisateurs mensuels sur le continent. Et ne compte pas s’arrêter là.
Les ventes de mobiles et le paiement électronique ont permis la diffusion de jeux africains pour les appareils. Le marché est prometteur mais demande des capacités de connexion robustes.
Lancée en 2015 comme plateforme de transfert d’argent, la jeune pousse sénégalaise Wizall a fait évoluer son modèle pour devenir un outil de mobile banking à part entière.
Deux ans et demi après sa création par Odunayo Eweniyi, Somto Ifezue et Joshua Chibueze, la fintech Piggybank revendique 100 000 utilisateurs qui ont épargné au total 12 millions d’euros. Un succès qui répond à une nécessité pour la classe moyenne africaine : mettre de côté pour les difficultés du quotidien.
L’ONG Jokkolabs et l’incubateur P.Factory ont lancé une antenne de Jokkolabs à Marseille. Afin de favoriser la « fertilisation croisée », ce « hub » accueillera des start-up africaines souhaitant se développer en Europe, et des start-up françaises s’implantant sur le continent.
La start-up tunisienne créée en 2011 et spécialisée dans la biotechnologie entre en activité ce jeudi. Le procédé d’extraction utilisé, au CO2 supercritique, est une première en Tunisie.
Après avoir dompté son marché domestique estimé à 800 tonnes par jour, la jeune pousse, fondée en 2013 par Edem D’Almeida (36 ans), a bouclé début octobre la levée de près d’un million d’euros pour implanter une filiale au Bénin, première étape de son expansion régionale.
Si l’intelligence artificielle a pour but d’améliorer le niveau de vie et réduire les inégalités, il est nécessaire de développer une expertise au-delà des centres d’innovation actuels, selon Moustapha Cisse.
Avec une levée de fonds de 16 millions de dollars en septembre, Yoco ne semble pas souffrir du climat morose qui règne sur l’économie sud-africaine entrée récemment en récession. Lancée en 2015, elle revendique déjà près de 30 000 clients.
Très populaires aux États-unis et en Europe, les investisseurs et accompagnateurs de jeunes entreprises, aussi appelés business angels, ont désormais leur pendant ivoirien. Ils sont africains, européens ou membres de la diaspora et forment un nouveau réseau très influent et respecté.