La nouvelle loi kenyane contre la cybercriminalité cible les « fake news » mais apparaît, aux yeux de certains, comme une atteinte à la liberté d’expression.
À l’occasion du forum East Africa Com qui s’est tenu à Nairobi les 15 et 16 mai, acteurs publics et privés ont échangé sur l’importance d’introduire les technologies de l’information et de la communication dans l’administration et les infrastructures.
Alors que les start-up fleurissent dans le petit Rwanda voisin, l’entrepreneuriat numérique reste un défi à la taille de l’immense République démocratique du Congo, qui attire un nombre croissant de vocations avec l’argent de la diaspora.
En Côte d’Ivoire, l’entreprise Kamtar propose des services logistiques grâce à une plateforme numérique faisant le lien entre transporteurs et clients.
Pourtant perçue comme un remède miracle, l’application Icivil, qui permet de déclarer une naissance à distance grâce à un QR code, se heurte à des blocages administratifs et une volonté politique. De quoi mettre le pays à l’écart de cette technologie ?
La start-up tunisienne Consequat Technologies s’est spécialisée dans l’envoi de professionnels diplômés et expérimentés vers l’Union européenne, mais aussi l’Algérie et la Libye. Selon son fondateur, Mohamed Hatem Zaibi, elle se distingue dans son secteur par le suivi proposé aux travailleurs détachés.
Spécialisée dans la distribution de caisses enregistreuses électroniques, la start-up dakaroise franchit une étape supplémentaire. D’ici fin juin, Weebi va lancer la phase pilote d’une « marketplace » rassemblant grossistes et restaurateurs.
La start-up sociale AWIS (Africa Water Innovative Solutions) modernise une technique ancestrale pour potabiliser l’eau : le filtre en céramique. Déjà présente au Maroc, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Mauritanie, sa fondatrice Kaoutar Abbahaddou ambitionne de se développer en Afrique anglophone.
Loin d’être découragées par les déboires de leur premier satellite Angosat-1, perdu dans l’espace, les autorités de Luanda envisagent déjà la suite de leur programme spatial.
La Banque mondiale a publié ce 19 avril sa base de données sur l’inclusion financière, baptisée Global Findex, pour 2017. Un constat : la révolution du mobile-banking a permis à plusieurs pays africains (Togo, Burkina Faso, Sénégal) de tripler le nombre d’utilisateurs de moyens de paiement électroniques.
Entrepreneure et consultante pour Maybelline, l’Ivoirienne Masha Akré est à la tête d’Afrodict, une plateforme de réservation de prestations de beauté en ligne… qui renouvelle le secteur en Côte d’Ivoire. Portrait.
Alors que plus d’un million de postes de développeurs sont à pourvoir pour assurer la croissance du secteur dans le monde, la société Andela s’est installée au Kenya, mais aussi au Nigeria et en Ouganda pour former des apprentis et les mettre à disposition d’entreprises étrangères.
Pas facile de trouver un stage en Afrique ! Ce n’est pas Yeelen Rempanot qui dira le contraire. Née au Gabon, la jeune femme de 23 ans, installée à Paris, a fondé Stud’Afrik : un site simple et efficace destiné à tous les jeunes à la recherche d’un stage/un premier emploi sur le continent.
Lamiae Benmakhlouf, directrice générale de la société de gestion du Technopark de Tanger, expose à Jeune Afrique les projets en cours, l’avancement des chantiers déjà lancés et les perspectives d’avenir dans le domaine de l’innovation à Tanger.
À moins de 28 ans, le Congolais Rufin Ovoula Lepembe a conçu une application permettant de géolocaliser les pharmacies ouvertes près de chez soi et de recevoir des alertes pour suivre son traitement. À ces fonctions devraient bientôt s’ajouter des informations sur la disponibilité du médicament demandé dans les officines et un service de livraison.
La start-up Yellow Relay facilite et sécurise les envois entre la France et l’Afrique, notamment grâce à un réseau de points relais qui permet de pallier à l’absence d’adresses sur le continent.
« Un texte de rupture », « une concertation inédite »… Le Startup Act, voté ce lundi à l’Assemblée à une très large majorité, suscite de nombreux espoirs chez les acteurs du numérique, notamment pour les avantages financiers qu’il octroie.
Un projet de loi pour réglementer le financement collaboratif sera discuté ce lundi au Parlement. Retour sur un texte qui va modifier en profondeur les règles, sur ses visées et ses conséquences pour l’économie numérique, l’investissement et la liberté des associations.
Du développement de solutions pour la finance à la création de jeux vidéo en passant par la conception d’objets connectés, les entreprises de services du numérique (ESN) tunisiennes se démarquent et marquent des points.
Avec le Startup Act, le gouvernement espère faciliter la naissance et le développement de start-up en simplifiant les procédures et en ouvrant l’accès aux financements.
Au Kenya 80% de la population travaille dans le secteur informel. Deux jeunes entrepreneurs, l’un américain, l’autre autrichien, ont décidé de lancer une plateforme sur le modèle d’Uber pour mettre en lien les petites-mains avec leurs clients potentiels.
Lors de l’Africa CEO Forum, les 26 et 27 mars à Abidjan, cinq « startupers » actifs à travers le continent étaient invité à présenter brièvement leur entreprise. Objectif, décrocher le prix de la « Most promising company of the year », et, surtout, convaincre les investisseurs.
Alors que l’Africa CEO Forum se poursuit à Abidjan, centré sur l’appropriation des révolutions technologiques par les entreprises du continent, un panel de dirigeants de fonds d’investissement dédiés aux start-ups a discuté des types de projet les plus prometteurs.
Ce jeudi 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, la start-up toulousaine O’Claire lance le Watercoin, une cryptomonnaie dédiée à l’achat d’eau potable à bas prix. L’entreprise s’apprête à lever une vingtaine de millions d’euros pour développer son système, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Kenya.
Matina Razafimahefa, une auto-entrepreneuse franco-malgache de 20 ans, propose des formations de développeur en partenariat avec des entreprises locales. L’idée, faire assumer une partie du coût de la formation par le futur employeur, le jeune pouvant rembourser sa part une fois son premier salaire empoché.
Dans l’espace Cedeao, plus de 90 % des 130 000 chauffeurs de taxis en activité sont locataires de leur véhicule. La start-up d’Aziz Senni se propose de changer la donne, en commençant par la capitale sénégalaise.
Une jeune médecin béninoise de 25 ans a créé la « carte d’identité médicale universelle » pour assurer la traçabilité du circuit médical des patients. Son entreprise fait partie des 30 start-up sélectionnées pour la rencontre Futur.e.s in Africa, qui s’ouvre ce 1er mars au Maroc.