Les start-ups africaines sont parvenues à mobiliser 600 millions de dollars au troisième trimestre 2024, un record pour l’année en cours. Mais celui-ci ne garantit néanmoins pas une moisson exceptionnelle pour l’année.
L’ex « Monsieur Afrique » de Google annonce la création de XA Africa, la branche africaine d’un réseau d’investisseurs cofondé par des cadres de la tech mondiale.
Place du continent dans la révolution technologique mondiale, sortie de la Cedeao des pays de l’AES, impact des crises régionales sur le secteur des paiements… Le fondateur de l’agrégateur de solutions de paiement InTouch revient pour Jeune Afrique sur les principales actualités qui touchent son écosystème, la fintech, et son pays, le Sénégal.
Plus de 1 000 personnes ont participé aux différentes missions économiques organisées par l’OIF depuis 2022. Une aubaine pour les PME-PMI francophones, qui peuvent ainsi élargir leurs horizons et leurs réseaux. Des entrepreneurs présents aux deux dernières éditions, en Roumanie et au Québec, témoignent.
Le président du Sénégal a effectué fin septembre une tournée au cœur de l’innovation technologique américaine. Une visite éclair qui l’a amené à rencontrer les dirigeants de géants du secteur, dont Nvidia, Google et Meta, ainsi que des investisseurs.
Comme Paystack ou Chipper Cash avant elle, la start-up panafricaine se tourne progressivement vers le pays de l’Oncle Sam pour développer ses activités.
Herman Kojo Chinery-Hesse a transformé le paysage technologique de l’Afrique de l’Ouest grâce aux innovations révolutionnaires de son entreprise, theSOFTtribe. Il vient de mourir, le 16 septembre, à l’âge de 61 ans.
Relativement peu dérangé sur le continent, le réseau social développé par le chinois ByteDance est sous la menace d’une interdiction aux États-Unis en raison des « risques » éventuels pour la sécurité nationale.
Avec Google, la start-up tunisienne, fondée par Karim Beguir et Zohra Slim, vient de dévoiler une nouvelle version d’une plateforme de conception de ces éléments incontournables aux innovations technologiques de demain.
La start-up spécialisée dans les transports et la livraison de repas et de courses, ajoute une corde à son arc avec l’annonce du lancement, dès octobre prochain, d’un nouveau service de mobile money avec un partenaire bancaire.
La filiale dédiée au cloud va consacrer 1,7 milliard de dollars à l’expansion de son activité en Afrique subsaharienne. Un investissement qui confirme le regain d’intérêt des grandes entreprises de la tech pour la data sur le continent.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Après avoir vécu en France, aux États-Unis, puis au Canada, le responsable de programme au sein du premier laboratoire africain d’intelligence artificielle de Google, basé au Ghana, s’est donné une mission : permettre aux chercheurs du continent d’innover.
Le marché numérique africain représentera 5,2 % du PIB continental en 2025. De quoi attiser les convoitises des géants de la tech, à qui des règles strictes et harmonisées devront être imposées.
Dans un continent en pleine mutation, il est impératif de redéfinir les méthodes agricoles et d’améliorer les rendements tout en prenant en compte les défis climatiques. Dans ce domaine, trois jeunes pousses se démarquent en proposant des services qui vont de l’épandage par drone à la fourniture d’images satellites des terres. Jeune Afrique est allé à leur rencontre.
Seuls dix pays du continent ont officiellement autorisé Starlink, rattaché à Space X, à proposer ses services d’internet par satellite sur leur territoire. Pour tenter de s’imposer, Elon Musk doit négocier, pays par pays. Décryptage en infographies.
Confronté à la hausse de sa dette et à une crise de liquidités, le groupe technologique panafricain voit sa note dégradée par Fitch et Moody’s. Une situation qui pourrait compliquer la transformation de son modèle en plateforme technologique.
YMO et Ecobank ont signé un partenariat, le 23 juillet, pour accélérer et renforcer l’inclusion financière en Guinée. L’entreprise de fintech, créée en 2019, ambitionne de conquérir la trentaine de pays africains où est présent son nouveau partenaire.
Un rapport de la Fondation Mozilla dénonce l’absence des fonctionnalités de protection des utilisateurs face aux contenus violents, dangereux ou mensongers dans sa version Lite, la plus utilisée dans les économies en développement et donc sur le continent.
Lagos a infligé cette sanction financière au groupe américain, maison mère de Facebook et WhatsApp, pour des violations « multiples et répétées » de la protection des données personnelles et des droits des consommateurs.
À l’instar du Cameroun, plusieurs pays africains sont devenus de véritables décharges d’e-déchets selon la Cnuced, qui révèle que l’impact environnemental des technologies numériques pèse davantage sur les pays en développement.
Le Sénégal est désormais le 22e pays d’Afrique à appliquer la TVA sur les services numériques. Une décision censée réguler l’activité des géants mondiaux de la Tech, mais qui risque de pénaliser les consommateurs.
À la tête de Wave en Côte d’Ivoire, Katier Bamba revient dans un entretien vidéo à JA, sur les principaux chantiers et défis que doit relever la jeune pousse américano-sénégalaise spécialisée dans le mobile money.
Recherche et développement, financement, régulation… Plusieurs pays du continent se mettent en ordre de marche pour prendre le train de l’intelligence artificielle. D’autres sont encore à la traîne.
L’ACTU VUE PAR – La directrice générale de Sayna revient sur son parcours et les défis rencontrés actuellement pour développer l’éducation numérique en Afrique. De Madagascar à Paris, elle forme des milliers de jeunes aux compétences numériques et les aide à monétiser leurs connaissances pour transformer leur avenir.
Les autorités ivoiriennes ont entamé des discussions avec les grandes plateformes américaines sur des dossiers tels que la régulation et la monétisation des contenus diffusés sur les réseaux sociaux. Coulisses.
Que manque-t-il au continent pour profiter pleinement des opportunités créées par l’intelligence artificielle ? Entretien vidéo avec la directrice exécutive de Camusat pour l’Afrique.
L’annonce récente de la fermeture de Gro Intelligence, spécialiste de la data agricole, illustre la difficulté des jeunes entreprises à survivre dans un environnement qui ne garantit plus les levées de fonds d’autrefois.
Organisé dans la capitale marocaine, le premier sommet africain de haut niveau sur l’intelligence artificielle a laissé entrevoir, en coulisses, des atermoiements et quelques frictions au sein de l’organisation continentale.
Ces derniers mois, les jeunes pousses sénégalaises ont attiré de nombreux investisseurs africains et internationaux. Un succès que le secteur ne doit pas à l’État, qui peine encore à garantir des conditions idéales pour l’entrepreneuriat innovant.