Selon les investisseurs locaux, l’engouement de ces dernières années pour les fintech du Nigeria aura eu l’avantage de déconstruire certains clichés liés à l’investissement technologique en Afrique. Un retour à une sobriété jugée nécessaire.
Le continent regorge de foyers à connecter, de jeunes codeurs à embaucher et de données à collecter. De quoi nourrir les appétits féroces des géants de la tech, souvent au mépris du droit du travail et du respect de l’information.
En Égypte, premier pollueur en plastique du Moyen-Orient et d’Afrique, de jeunes entrepreneurs tentent de transformer les millions de tonnes de déchets qui inondent le Nil, la Méditerranée et les décharges à ciel ouvert.
Afin de combler leur retard dans la digitalisation de leurs offres et leur organisation interne, les acteurs traditionnels peuvent désormais s’adresser à une pléthore de start-up résolues à moderniser le secteur. Encore faut-il que ces deux mondes se comprennent.
La start-up tuniso-britannique de l’intelligence artificielle vient d’annoncer son rachat par le spécialiste allemand de la biotechnologie, son actionnaire et partenaire depuis 2020.
Opérateur de taille moyenne, l’entreprise créée par un vétéran hollandais de l’hébergement de données numériques étend sa marque avec le soutien financier d’Africa50.
Parmi les dix plus importants tours de table réalisés en 2022 par les jeunes pousses du continent, sept ont atteint ou dépassé les 100 millions de dollars. Une première.
La start-up de livraison et de messagerie entend capitaliser sur ses plus gros marchés pour dérouler une stratégie de proximité. D’abord en Côte d’Ivoire, puis partout où ses concurrents prennent pied.
Alors qu’une deuxième vente publique de la monnaie numérique centrafricaine a été lancée ce 22 décembre, sa cotation est reportée au premier trimestre 2023.
Le fondateur d’Ubuntu Tribe, vend le précieux métal sous forme de titre de propriété numérique. Un actif d’un nouveau genre qui pourrait intéresser, selon l’entrepreneur, jusqu’aux États. Rencontre avec un ex-banquier qui croit au pouvoir de transformation de ces produits financiers innovants.
L’un introduit l’astronomie au Sénégal, l’autre transforme le Maroc en hub des batteries au lithium. Portraits de deux ingénieurs qui révolutionnent leurs domaines.
La fintech cherche à lever environ 60 millions d’euros pour financer son expansion et améliorer l’inclusion financière en Afrique occidentale et centrale.
Pour développer le streaming musical au niveau local, la Franco-Rwandaise élevée à Addis-Abeba puise dans son parcours cosmopolite et sa vision multiforme du continent.
Les engagements de la première édition de l’African start-up conference font échos à des travaux menés depuis plusieurs années par l’Alliance Smart Africa, une initiative soutenue à l’origine par Kigali.
La start-up spécialisée dans les services bancaires en ligne, passée par les bancs de Y Combinator en 2021, a bouclé fin novembre la plus grosse levée de fonds jamais enregistrée en Côte d’Ivoire. Portrait.
Depuis dix ans, le nombre d’acheteurs en ligne sur le continent africain a augmenté de manière exponentielle. Les géants du e-commerce africain confirment leur hégémonie mais certains acteurs émergents pourraient bien se faire une place au soleil ces prochaines années.
La plateforme française, désormais présente dans huit pays du continent, vient de démarrer ses opérations dans la capitale malienne et poursuit dans sa dynamique d’expansion.
Alors que la moitié des rues de la capitale ne sont pas nommées, les Dakarois peuvent désormais créer eux-mêmes leur propre adresse postale grâce à une nouvelle solution numérique.
La ministre togolaise s’est exprimée en faveur de la création d’une monnaie électronique de banque centrale lors d’un panel organisé à l’Africa Financial Industry Summit de Lomé.
Naturalisé ivoirien et « très enraciné » à Abidjan, Francis Dufay, directeur général par intérim du groupe d’e-commerce met un point d’honneur à assainir Jumia et à rapprocher les activités de la plateforme du continent.
Les besoins gigantesques des entreprises américaines de la tech et des opérateurs télécoms soutiennent le développement d’un secteur qui devrait résister aux incertitudes économiques actuelles.
L’application de M-wallet de Bank of Africa compte sur son nouveau partenariat avec le transporteur espagnol Vectalia pour démocratiser le paiement mobile dans le royaume. Mais de nombreuses barrières et une forte concurrence pourraient freiner ses ambitions.
Mi-novembre au Cap, le dirigeant surnommé « GB » par ses collaborateurs s’est livré à une étonnante promotion de la fintech continentale lors de l’événement de référence sur le continent.
La start-up américaine reprochait à l’opérateur d’empêcher l’achat de crédit Orange via sa plateforme. Elle avait saisi le régulateur des télécoms sénégalais.
La vague de licenciements de Twitter, qui atteint également le bureau africain du géant de la technologie récemment repris par Elon Musk, sonne comme un recul pour ses opérations sur le continent.
La construction du siège africain du géant américain du e-commerce sur un terrain que des activistes considèrent comme sacré a été finalement confirmée, mercredi 9 novembre, par un tribunal du Cap.
Sous la pression d’investisseurs, la plateforme d’e-commerce a acté le départ de ses deux fondateurs. Elle procède désormais à un recentrage sur le continent et sur son cœur de métier, en visant la rentabilité à tout prix.