La reconstruction de Corsair passe par l’Afrique entre une hausse des fréquences, un quasi-monopole sur Bamako et une présence renforcée à Abidjan. Une relance rentable, qui pourrait être freinée par l’instabilité sahélienne et le regard scrutateur de Bruxelles sur les aides publiques françaises perçues en 2020.
Née du vide laissé par Air Afrique, Asky est aujourd’hui l’un des rares exemples de réussite dans une région où les compagnies nationales s’essoufflent. Adossée à la puissance d’Ethiopian Airlines, elle dessert une trentaine de villes africaines, se posant en acteur clé en Afrique de l’Ouest.
Incitations fiscales, infrastructures de transport, innovations… Le trio de tête de notre classement des métropoles africaines les plus attractives multiplie les initiatives pour attirer les investisseurs et améliorer le quotidien de leurs habitants.
L’industrie touristique se développe sur le continent, portée notamment par le dynamisme des villes. Tour d’horizon des stratégies les plus porteuses entre offre ultra-luxe, écotourisme et parcours mémoriel.
La compagnie sénégalaise a récemment annoncé la commande de neuf appareils au constructeur américain pour relancer son activité. Un projet encore très incertain. Explications
Discret mais omniprésent dans plusieurs secteurs clés, le fonds Mayan Properties étend son empreinte en Afrique dans le sillage de sa maison mère, Resources Investment.
En raison de l’immobilisation d’une partie de sa flotte, le transporteur sénégalais a réaffecté ses pilotes sur les vols de sa concurrente ivoirienne. Une sous-traitance qui permet de réduire le déficit de la compagnie mais provoque la fronde des pilotes et des tensions politiques.
Expansion de la flotte, méga-aéroport en construction, 110 millions de passagers en perspective… Huit décennies après sa création, la compagnie nationale poursuit sa trajectoire ascendante, et s’impose comme l’un des rares modèles de réussite publique.
Sur le continent, seules cinq compagnies sont membres de l’une des trois grandes alliances aériennes internationales, à savoir SkyTeam, Star Alliance et Oneworld. Si cette adhésion renforce la notoriété des opérateurs, elle implique aussi d’importants investissements.
Le Sénégal prévoit d’acquérir deux avions destinés au pavillon national. Une mesure qui vise à renforcer la flotte de la compagnie et à réduire sa dépendance aux locations d’avions et qui intervient dans un contexte de rigueur budgétaire.
Les négociations entre la Côte d’Ivoire et la France sur la validation des programmes de vols d’Air France et Corsair patinent. En toile de fond, la volonté d’Abidjan de rééquilibrer une relation aérienne jugée peu favorable à Air Côte d’Ivoire. Coulisses.
Fortune de la Grande Île et très proche du président déchu Andry Rajoelina, le fondateur de l’omniprésent groupe Sodiat est en exil à Maurice, visé par un mandat d’arrêt international. La fin brutale d’une ascension démarrée il y a près de quarante ans.
Malgré l’appui du Qatar, le futur aéroport et la compagnie nationale pèsent lourd sur les finances publiques rwandaises. Mais il s’agit d’une stratégie assumée, au service du développement du pays.
Le pavillon ivoirien fait de la capitale française la rampe de lancement de ses longs courriers. Après Paris, la compagnie dirigée par Laurent Loukou vise Beyrouth à partir de fin novembre et compte bien desservir le Brésil et les États-Unis dans les cinq prochaines années.
La crise du carburant au Mali touche désormais les compagnies aériennes qui sont contraintes d’adapter leurs opérations. Royal Air Maroc doit se ravitailler à Ouagadougou, Corsair réduit ses opérations au sol, tandis que Bamako tente de rassurer sur ses stocks de kérosène.
Avec des bénéfices records et des flottes impressionnantes, Qatar Airways et Emirates s’installent durablement sur le continent. Entre partage de codes, investissements dans les transporteurs régionaux et ouverture de nouvelles liaisons, leur concurrence prend de l’ampleur dans un ciel déjà très disputé.
Si les nouvelles règles d’entrée aux États-Unis inquiètent depuis janvier 2025, elles n’ont pas stoppé le flux de voyageurs entre les deux continents. Face à des passagers qui modifient leurs habitudes de réservations, les compagnies aériennes sont contraintes de s’adapter sur une liaison ultra concurrentielle.
Avec des projets comme le partenariat avec l’hôtelier américain et la M Tower, le dirigeant du groupe casablancais entend consolider ses bases au Maroc tout en préparant sa conquête continentale. Soutenu par une gouvernance structurée autour de son clan, il vise un milliard de dirhams de chiffre d’affaires d’ici à 2030. Portrait.
Si Ethiopian Airlines reste le leader incontesté des vols entre la Chine et l’Afrique, et si Egyptair signe une belle progression, les compagnies chinoises, dont Sichuan Airlines, China Eastern Airlines et Hainan Airlines, s’intéressent de plus en plus au continent.
La compagnie nationale aérienne, dont l’objectif est de devenir « la porte d’entrée et de sortie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre vers le reste du monde », va lancer sa première ligne hors d’Afrique le 1er octobre.
La récente hausse des taxes dans les aéroports au Gabon relance le débat sur le prix des billets d’avion en Afrique. Comment financer les infrastructures sans nuire à la compétitivité des compagnies ? Décryptage en infographies.
Profitant des retards de livraison de ses concurrents, le constructeur brésilien tente d’imposer ses jets régionaux sur un continent qui voit ses flux interurbains s’envoler.
Soutenu par Accor et la Qatar Investment Authority, le fonds Kasada poursuit son développement avec un nouvel investissement hôtelier à Abidjan. Plusieurs autres acteurs du Golfe multiplient les projets, misant sur un marché touristique encore sous-exploité.
Plus de dix ans après la disparition d’Air Mali, Bamako s’est lancé dans la constitution d’une nouvelle compagnie aérienne publique. Destinée, pour le moment, à effectuer les liaisons internes et rivaliser avec Sky Mali, le transporteur a encore tout à construire.
Le promoteur marocain Nabil Slitine, qui a lancé M Avenue à Marrakech, un concept multi-usage incluant commerces, restauration haut de gamme, loisirs et clinique privée, se prépare à décliner son projet sur le continent.
Sur un nuage après des résultats exceptionnels, Ethiopian Airlines ouvrira en 2029 à Bishoftu un méga‑aéroport de 10 milliards de dollars. Conçu pour accueillir 100 millions de passagers par an, le projet est lancé alors que la concurrence avec les compagnies du Golfe et de Turkish Airlines s’intensifie sur le créneau des vols entre l’Afrique et l’Asie.
Handicapé par la vétusté de ses équipements, l’aéroport international de Douala engage un vaste chantier de rénovation de son terminal pour un coût estimé à 66 milliards de F CFA, soit plus de 100,6 millions d’euros.
Le pavillon sénégalais, qui fait l’objet d’un audit du gouvernement depuis le mois d’avril, est plus que jamais sous pression. Loin d’être une première, cette crise est toutefois l’une des plus sévères de son histoire.
Tandis que la RAM muscle sa stratégie d’expansion sur le continent, la compagnie algérienne réoriente sa feuille de route, freinée par des tensions diplomatiques mais dopée par une volonté politique réaffirmée.
Souvent présentée comme le fer de lance du transport aérien ivoirien, la compagnie traverse une zone de turbulences à l’approche de l’été. L’établissement de certaines lignes a été reporté, et des liaisons ont été suspendues.
