Les tiraillements entre libéralisation et protectionnisme qui déchirent le secteur aérien africain depuis plus de vingt ans, le secrétaire général de l’Afraa les connaît bien. Il pose un regard sans illusion sur un marché à la fois fragile et indispensable au développement du continent.
Grands sponsors des retrouvailles des acteurs du secteur, les avionneurs ont rencontré à Dakar plus de fournisseurs de services aériens que de compagnies. Coulisses.
Si les aéroports de Paris CDG et d’Amsterdam Schiphol restent les principaux hubs des voyageurs à destination de la sous-région, Istanbul s’est imposée comme une plateforme sûre et bien connectée.
Selon l’Iata, les compagnies africaines devraient diviser leurs pertes par trois en 2023, à 213 millions de dollars. Les 13 milliards envolés en 2020 ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Le pavillon français, qui affiche sur le continent un niveau de ventes voisin de celui de 2019, prévoit de se renforcer en Afrique de l’Est, mais aussi au Nigeria, au Mali ou encore au Bénin.
Après avoir revu son programme à la baisse, le pavillon sénégalais, actuellement confronté à des aléas techniques, attend de nouveaux appareils pour conforter sa stratégie de hub.
Originaire de Lubumbashi, ce Congolais qui vole sous pavillon belge dans les cockpits d’A319 et A320 espère se retrouver un jour aux commandes d’un Bruxelles-Kinshasa. Rencontre.
Dans un contexte mondial de pénurie de main-d’œuvre affectant le secteur aérien, les compagnies du continent, qui se révèlent souvent moins attractives pour les professionnels internationaux, ont plus que jamais besoin de disposer de leur propre vivier de talents nationaux.
Huit compagnies aériennes privées locales ont déposé un recours auprès de la Haute cour fédérale nigériane pour invalider l’accord relatif à la répartition du capital de Nigeria Air, dont le pavillon éthiopien est le principal actionnaire.
Le pavillon français a prévu d’augmenter ses fréquences pour desservir le Bénin au quotidien. La mesure, qui aurait dû être mise en place une semaine avant l’arrivée de son compatriote et concurrent Corsair, patine cependant, faute d’autorisation.
Avec la mise en service récente d’une nouvelle base logistique aérienne, Bolloré Transport & Logistics (BTL) poursuit son implantation dans la zone aéroportuaire d’Abidjan.
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
Avec les deux Airbus A330 commandés pour 2024 afin de desservir notamment la France, la compagnie aérienne ivoirienne concrétise son virage vers le long courrier, dont elle espère une rentabilité qui lui échappe encore.
Entendu par l’Inspection générale des finances quelques jours avant sa fuite, le directeur général de la compagnie aérienne congolaise avait retracé le curieux parcours d’un chèque de 612 500 euros, officiellement destinés à régler des arriérés de salaires. JA a pu consulter en exclusivité les procès-verbaux d’audition.
Après l’absorption du britannique Menzies, le koweitien NAS s’apprête à perdre son nom commercial, mais voit ses activités et son périmètre renforcés, en Afrique en particulier.
Brussels Airlines, Lufthansa, Swiss ou Edelweiss : comment gère-t-on les vols vers l’Afrique en cas de coup d’État ou de pénurie de kérosène ? Comment minimise-t-on le risque commercial à l’ouverture d’une nouvelle ligne ? Éléments de réponse avec Philippe Saeys-Desmedt, directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne du groupe allemand.
La compagnie turque, qui revendique le plus grand nombre de destinations sur le continent, veut poursuivre l’interconnexion des grandes métropoles, et songe désormais à remplacer ses 737 par des gros-porteurs afin d’optimiser le potentiel du ciel africain.
Nouveaux remous à Tunisair, où un collectif d’agents a fait saisir des comptes de la compagnie. Bien qu’il pourrait trouver une issue prochaine, le litige renforce encore le chaos dans la société publique, où l’UGTT n’est plus souveraine.
Après l’annulation de vols d’Air France, de la Royal Air Maroc ou encore d’Air Sénégal, la défiance semble plus forte que jamais entre les dirigeants de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar et les syndicalistes. Un nouveau round de négociations est prévu le 17 octobre.
Très dépendante d’Air France et Air Côte d’Ivoire et sans concession officielle depuis 2015, la société de restauration et de manutention poursuit sa recherche de nouveaux marchés.
Sur le point d’ouvrir les lignes Lyon-Dakar, Paris-Béjaïa ou encore Nantes-Oran, la filiale d’Air France consacre désormais 30 % de ses capacités à l’Afrique.
Selon les informations de Jeune Afrique, la conseillère Afrique adjointe à l’Élysée depuis 2017 est attendue au cabinet du PDG du géant hôtelier, implanté dans plus de vingt pays sur le continent.
Panafricaniste, patriote engagé dans le développement de son pays, proche de longue date de Macky Sall… Le nouveau ministre des Transports aériens s’est confié à Jeune Afrique en exclusivité.
Interdiction de la grève, réquisitions de contrôleurs aériens… Au moment où les syndicats et instances dirigeantes de l’Asecna se rejettent la responsabilité de l’échec des négociations, les 17 pays concernés s’efforcent d’éviter la paralysie de leurs ciels respectifs.
Fin connaisseur du secteur, le directeur général de la compagnie aérienne malienne, qui a travaillé pour l’Iata, Air Afrique, Asky ou encore Air Sénégal, estime que l’avenir passera par la conclusion de partenariats.
En annonçant qu’il y aurait 82 nouvelles rotations aériennes entre la France et l’Algérie, les autorités algériennes contraignent Paris à en faire autant, puisque leurs relations en ce domaine se doivent d’être paritaires. Explications.