Réunis à Doha au Qatar lors des assemblées annuelles de l’Iata, les transporteurs aériens ont passé en revue les enjeux auxquels le secteur doit faire face dans un contexte de crise mondiale… Jeune Afrique a relevé les points saillants de ces échanges.
Nommé le 18 juin à la tête d’Air Algérie par Abdallah Moundji, le ministre des Transports, Yacine Benslimane a été installé dans la foulée à son nouveau poste.
Après deux années de crise, Hamid Addou est parvenu à faire redécoller la RAM mais devra attendre quelques années pour renouer avec les profits. En attendant, il espère signer un contrat-programme avec l’État pour doubler la flotte de la compagnie nationale.
Depuis le début du mois d’avril, le groupe hôtelier espagnol Riu dispose d’un village de vacances cinq étoiles dans la station balnéaire. Derrière ce projet haut de gamme qui s’inscrit dans la relance de l’industrie par l’État, on retrouve le très influent Amadou Loum Diagne.
Alors qu’au plus fort de la pandémie de Covid-19, le fret avait sauvé le bilan de certaines compagnies aériennes, en 2022, le continent a vu son volume de fret s’amoindrir par rapport à l’année précédente, d’après l’Association de transport aérien international (IATA).
Le transporteur français revient au Mali en juin, augmente ses fréquences vers la Côte d’Ivoire et n’exclut pas de lancer de nouvelles lignes sur le continent.
Selon Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, faire face à l’augmentation du prix du carburant sans décourager la reprise du trafic représente un exercice délicat pour les compagnies aériennes.
Comptant sur l’écosystème des start-up pour améliorer l’expérience client, optimiser les processus internes ou développer les services auxiliaires, la Royal Air Maroc amorce sa révolution 3.0.
Approuvée le 12 mai par le conseil d’administration d’Asky, cette nomination intervient à un moment sensible pour le secteur aérien, qui, toujours convalescent du Covid-19, doit faire face à la crise du kérosène engendrée par la guerre en Ukraine.
Boeing, Airbus ou ATR ? Après la décision du chef de l’État, en Conseil des ministres, d’autoriser le pavillon national à acquérir 15 nouveaux avions, le management d’Air Algérie s’attelle maintenant à la définition du futur appel d’offres.
Deux ans après l’échec de son rapprochement avec Boeing, le constructeur brésilien Embraer redouble d’efforts pour vendre ses appareils de moins de 150 places, qu’il estime plus adaptés au marché continental.
Avec plus d’une vingtaine d’ouvertures d’établissements prévues au cours des deux prochaines années en Afrique, l’hôtelier américain étend sa gamme dans le tourisme de loisirs.
La crise aidant, les quatre mastodontes de l’industrie hôtelière en Afrique représentent désormais les deux tiers des chambres qui doivent ouvrir sur le continent.
Après avoir démarré en trombe l’année 2022, l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est confronté à la plus grande crise de carburant jamais connue dans le secteur aérien sénégalais.
À 79 ans, l’ancien PDG d’Ethiopian Airlines a été rappelé à la présidence du conseil d’administration du groupe dont il a porté l’ambitieux développement au début des années 2000.
Boostée par l’effondrement de l’offre commerciale et la fermeture des frontières, la demande de location de jets privés a explosé sur le continent, comme l’explique le directeur général de la société suisse Tag Aviation.
Après le Covid-19, ce sont les coups d’État en Afrique de l’Ouest et la guerre en Ukraine qui menacent désormais la fragile reprise du secteur touristique.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Sollicité par plusieurs de ses homologues souhaitant voir atterrir des avions ivoiriens dans leurs pays respectifs, le chef de l’État procède à des arbitrages pour préparer l’ouverture d’une ligne ralliant Paris.
Si Qatar Airways, Turkish Airlines ou Brussels Airlines ont renoncé à la première classe au profit d’une business améliorée, d’autres compagnies continuent à proposer des cabines très haut de gamme à quelques « happy few ».
Malgré les dégâts considérables causés par la crise sanitaire, un contexte international troublé et la toujours possible résurgence du Covid-19, le ciel africain semble s’éclaircir enfin.
Fort de trente-huit ans de carrière au sein du premier groupe aérien du continent, le successeur de Tewolde GebreMariam est jugé efficace et méticuleux.
Moins de destinations, moins d’avions, moins d’effectifs. Le PDG de Tunisair propose au gouvernement un « repli stratégique » de plusieurs mois pour mieux revenir.
Face à Félix Tshisekedi, le ministre des Transports, Chérubin Okende, et le chef du gouvernement, Sama Lukonde Kyenge, défendent deux visions différentes quant au futur de Congo Airways.
Après trente-sept ans de carrière au sein de la première compagnie aérienne du continent, dont onze ans à sa tête, Tewolde GebreMariam quitte ses fonctions pour raisons de santé.
La compagnie assure le service vers la plupart des pays africains qui l’entourent, jusqu’à constituer un lien de plus en plus solide entre l’archipel et le continent.