Le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, ne se résigne pas à enterrer la compagnie nationale, dont il estime qu’une partie des emplois peut encore être sauvée.
Nécessaire avant même la crise, la restructuration de la compagnie aérienne tunisienne est désormais vitale. Tunisair vise une reprise à 70 % de ses opérations d’ici à septembre.
En dépit de la crise liée au coronavirus, Philippe Doizelet, directeur associé du cabinet Horwath HTL, reste optimiste sur les perspectives du secteur hôtelier en Afrique.
Alors que la saison touristique tunisienne apparaît très compromise du fait de la fermeture des frontières, la première agence de voyage du pays lance son site de location de logements privatifs.
Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, centralise désormais tout le processus d’autorisation de départ et d’atterrissage des vols à l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, à Abidjan.
Maire de la commune de Houmt El Souk, Houcine Jrad appelle à revoir la classification de Djerba comme « foyer épidémique de coronavirus » par le ministère de la Santé. L’île vit coupée du monde depuis le 26 mars, alors que la situation épidémiologique y est contenue.
Ébranlée par la crise liée au coronavirus, la doyenne des compagnies aériennes d’Afrique de l’Ouest joue sa survie. Et fonde désormais ses espoirs sur l’arrivée dans son capital d’un opérateur privé américain pour renouer avec des activités plus rentables.
Alors que quasiment aucune compagnie africaine n’était rentable avant même le Covid-19, la crise actuelle va contraindre les États à faire des choix stratégiques forts pour rendre leurs pavillons viables sur le long terme.
Le 20 avril, à Bissau, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dirigée par le Nigérien Mohamed Moussa, a désigné le nouveau président de son conseil d’administration.
Au Maroc, si le secteur du tourisme est particulièrement touché par la crise sanitaire, Risma en est l’un des exemples. Après avoir investi pendant de nombreuses années dans la rénovation de ses établissements, dont le Sofitel de Marrakech, l’hôtelier devrait plonger un peu plus dans le rouge durablement.
Représentant 11 % du PIB et 5 % des emplois du pays, le secteur est à l’arrêt dans le royaume. Appelant à un soutien des pouvoirs publics pour passer la crise, les professionnels savent qu’ils vont devoir revoir leur offre pour se centrer sur la clientèle marocaine.
Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise liée au coronavirus. Sous perfusion depuis plusieurs années, l’ancien fleuron sud-africain devrait être liquidé dans quelques jours. Plusieurs opérateurs privés comme Comair, FlySafair et Airlink sont sur les rangs pour reprendre ses quelques activités rentables.
Pour Tewolde GebreMariam, le DG d’Ethiopian Airlines, les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur le secteur du transport aérien vont au-delà de « ce qu’on pouvait imaginer ». Aujourd’hui, la première compagnie africaine « lutte pour sa survie ».
Le conseil d’administration de la compagnie sud-africaine a soumis aux syndicats une proposition de plan de licenciement pour les 5 000 employés de l’entreprise. Une mesure qui fait suite à la décision de l’État de ne plus soutenir la compagnie, déficitaire depuis 2011.
Les compagnies aériennes durement touchées par la crise liée au coronavirus commencent à peine à envisager la reprise de leurs opérations. Air Sénégal, qui reporte le lancement de ses dessertes long courriers, souhaite en revanche démarrer dans les prochaines semaines un pont aérien vers l’Europe et l’Asie.
La première compagnie aérienne d’Afrique a déjà perdu un demi-milliard de dollars et fermé la plupart de ses lignes passagers depuis le début de la pandémie de Covid-19. Pour atténuer cet impact, elle se tourne vers les vols charter et fret, a annoncé mardi son PDG, Tewolde Gebremariam.
Des Bahamas jusqu’à Dubaï en passant par les États-Unis, le créateur du méga-complexe touristique de luxe Sun City en Afrique du Sud a dupliqué son concept partout dans le monde, en particulier au Maroc, avec Mazagan Beach Resort.
Très critiqué pour avoir maintenu ses liaisons avec la Chine au plus fort de la pandémie, Ethiopian Airlines a tenu bon et assure actuellement ses vols vers et au départ de l’Europe, nouvel épicentre du coronavirus. Ce qui fait d’elle l’une des dernières compagnies à assurer des liaisons intercontinentales.
En moins d’un mois, les perspectives d’embellies du secteur touristique tunisien, qui ambitionnait les 10 millions de visiteurs en 2020, ont été rattrapées par la pandémie.
Si, pour l’instant, le virus épargne relativement le pays, ses effets sur l’économie se sont rapidement fait sentir. Le secteur touristique ne cache pas son inquiétude.
Alors que les conséquences du Coronavirus s’annoncent catastrophiques pour le transport aérien, pour Abderrahmane Berthé (Afraa), les États doivent mettre en place très rapidement des mesures pour soutenir le secteur.
Kigali développe un tourisme de luxe aux marges élevées à l’intention d’une clientèle aisée, sensible aux enjeux de conservation et à l’environnement. Une recette qui a déjà fait ses preuves dans les pays voisins.
La compagnie Air France-KLM craint l’impact de l’épidémie de coronavirus sur ses vols en Afrique subsaharienne en provenance de la France, placée par le Congo dans la catégorie des « pays à risque ».
Alors que les liaisons entre le continent et l’Asie ont crû de 5 % en 2019 – plus que la moyenne mondiale -, les transporteurs africains craignent un manque à gagner de plus de 400 millions de dollars du seul fait de l’arrêt des dessertes vers la Chine.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
Mieux coordonner la filière, faire monter le secteur en gamme, améliorer la commercialisation… Autant d’axes pour que l’Afrique du Nord crée plus de postes durables.
Le 25 février dernier, Askin Demir, DG de 2AS, s’est voulu rassurant devant les dirigeants des compagnies présentes à l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Dakar. Depuis plusieurs mois, ces derniers déplorent la qualité de service de cette filiale du gestionnaire de la plateforme LAS (Limak-AIBD-Summa), détenu à 66 % par les deux sociétés turques.